« Comment j’ai sauvé DESMAISON... »

Bonjour,

Je suis tombé en cherchant des articles sur mon père René Desmaison pour la première fois sur votre site 11 ans après son décès. Je voudrais tout d’abord rendre hommage au grand pilote Alain Frébault qu’il a été… Sans lui, mon père n’aurait pu continuer sa carrière d’alpiniste et nous aurions été privés de sa présence. Toutefois, j’ai relevé des détails sur votre page qui m’ont interpellé et que je souhaitais vous soumettre.

Vous citez un texte (Extrait traduit du livre "MBO On the Edge" Par Jon.E Lewis.) qui est repris presque mots pour mot du livre "342h dans les grandes Jorasses lire les pages 169, 170, 171) de mon père et qui est plus apparenté à du plagiat.
Vous citez aussi le livre d’Antoine Chandelier "La montagne en direct ‘’Editions Guérin" édité en 2008 après son décès pour lequel je n’ai aucune sympathie vu son manque d’objectivité. Ce monsieur c’est fait virer avec perte et fracas par mon père lors d’un rendez-vous. Il suffit d’ailleurs de le lire pour s’apercevoir que ce livre ressemble plus à un magazine people qu’à un travail d’un journaliste retraçant avec impartialité l’histoire de l’alpinisme.
A la 13ième photo de votre page d’accueil, le personnage à droite de Simone Desmaison en compagnie de Josette Claret Tournier (Fille de Simone Desmaison et non de mon père) et femme de Michel Claret Tournier, n’est pas Serge Gousset mais Edouard Martin, psychiatre et grand ami de mon père.

Je voudrais aussi insister sur le fait que mon père n’était pas du tout homme à s’approprier des voies qu’il n’aurait pas faites. On pouvait lui reprocher son franc-parler et parfois sa réactivité face à des événements qui lui semblé injuste et de là, froisser certaines personnes, mais certainement pas s’approprier des premières comme le laisse entendre Mr Jean-Philippe Gaussot sur son site dans votre rubrique répondre à cet article. Il était bien loin de toutes ces querelles journalistiques qui lui collées à la peau malgré la polémique qui suivie ainsi que de la lettre de Chris Bonington à Lucien Devies. Mon père en parle très bien d’ailleurs dans son livre « Montagnes à mains nues – page 271 à 274 - Il ne faut pas oublier qu’à cette époque les relations avec Mr Devies n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler des meilleurs …Un peu plus bas sur la même page, Mr Jean-Philippe Gaussot mélange astucieusement ; concernant le sauvetage des Drus, le décès de Wolfgang Eggle, et les photos des deux allemands sauvés. Je ne citerais pas le nom du sauveteur monté par la face nord qui essayait de vendre, celles du malheureux emmêlait dans ses cordes et que le rédacteur en chef de Paris Match avait refusé les trouvant macabres.

En aucun cas je ne veux relancer des veilles polémiques dont certains aimeraient voir ressurgir pour leur intérêt personnel mais seulement rester dans la chronologie des faits historiques.

Dans l’espoir que vous comprendrez mon ressenti en rétablissant certains faits, je vous remercie d’avoir pris le temps de lire ce message.

Cordialement.

Pascal Desmaison