Secours à l’Aiguille Verte
dimanche 14 mai 2017
PGHM de Chamonix... Jeff Mercier raconte le sauvetage de Gaëlle Cavalié... Mai 2013, Couloir Couturier, Aiguille Verte, Chamonix Mont-Blanc...
Le 12 mai 2013, Gaëlle Cavalié, 21 ans, part faire le couloir Couturier à l’Aiguille Verte dans le massif du Mont-Blanc, en solo. Coincée à 4 000 m d’altitude, elle y passera quatre jours et quatre nuits.
Aujourd’hui, elle en tire un livre aux Editions Guérin... Cent heures de solitude...
Livre : Cent heures de solitude, Gaëlle Cavalié - PGHM |
23-05-2017 - Chamonix : Gaëlle Cavalié rescapée des cimes
Ce 18 mai 2013, c’est une jeune femme étonnamment lucide qu’on avait rencontrée sur son lit d’hôpital, à Sallanches. Retrouvée le matin même en hypothermie par les secouristes, Gaëlle Cavalié venait de passer quatre nuits dans un trou de neige, à 4 000 mètres d’altitude sous l’aiguille Verte (massif du Mont-Blanc).
La jeune fille était partie seule le 14 au matin, l’ascension avait mal tourné. Épuisée, elle n’avait pas pu rebrousser chemin. Après s’être mise à l’abri dans un trou dans la neige, elle avait attendu les secours. En bas dans la vallée, ses proches avaient donné l’alerte, l’hélicoptère avait fait plusieurs reconnaissances dans le secteur, sans succès. Au bout de quatre jours, on la croyait perdue.
Là-haut, Gaëlle, très croyante, priait pour s’en sortir. Et puis, ce matin du 18 mai, elle entendait l’hélico, parvenait à signaler sa présence, ce qui permettait aux secouristes de la retrouver. Son heure n’avait pas encore sonné. À 20 ans, ç’aurait été trop bête.
Jeudi dernier, soit quatre ans jour pour jour après cette aventure qui aurait pu très mal finir, est paru “Cent heures de solitude” (éditions Guérin). Dans ce texte court, haletant, Gaëlle raconte les moments d’angoisse vécus là-haut, comment son “moi” l’a poussée à grimper en solo, tandis qu’un second “moi” lui dictait la prudence. Mais l’envie d’une belle course en solo était trop forte chez cette jeune fille qui rêvait de devenir guide.
Née sous le Mont Blanc, très sportive, Gaëlle pratiquait l’alpinisme depuis deux-trois ans avant son accident. Elle était dans le groupe espoir du CAF, avec qui elle faisait des stages régulièrement. Source