Valérie André parachutiste : les débuts...
jeudi 14 novembre 2019
Article Les dernières nouvelles d’Alsace - 21 janvier 1948
(...) L’exemple fut même... contagieux. Quand les deux « sticks » (sections) formés des gaillards dont on trouvera

Nous sûmes peu après qu’il s’agissait d’une jeune sportive dont la famille est bien connue à Strasbourg : Mlle Edmée André, qui poursuit actuellement ses études de médecine à Paris. Pilote A et B de planeur, en passe d’obtenir son brevet G à Beynes, Mlle André avait déjà sauté une première fois en parachute, après avoir fait la connaissance du lieutenant Lemaître, au centre de Mitry-Mory, dans la région parisienne. Son moniteur lui avait promis de l’amener à Strasbourg par la voie des airs pour lui permettre d’y effectuer une descente. Il a tenu parole.
— Je n’ai eu qu’une peur, nous confiait-elle, c’est qu’en raison des conditions atmosphériques, l’avion ne vole pas samedi.
Et comme nous lui demandions ses impressions, elle se contenta de nous répondre : ,

Ajoutons que Mlle André se trouvait « en famille » dans l’appareil duquel elle a sauté, car son père et un de ses frères étaient à bord. Gageons que le second au moins suivra l’exemple de sa sœur à la première occasion ! (...)


Nota : "La pathologie du parachutisme" : thèse pour le doctorat en médecine (diplôme d’état) présentée et soutenue publiquement le 3 novembre 1948 par Valérie Edmée André sous la direction de M. Léon Binet.