Le pilote de l’hélicoptère et un gendarme présent à bord racontent pour la première fois le crash de leur appareil le 12 septembre dernier à Villard-de-Lans (Isère), qui a coûté la vie au mécanicien.
« Je suis un miraculé  ». Le major Florent Merlet, 43 ans, secouriste au Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de l’Isère, se trouvait dans l’hélicoptère de la Sécurité civile qui s’est crashé il y a une semaine sur le domaine skiable de Villard-de-Lans. Un tragique accident qui a coûté la vie au mécanicien de l’appareil, Pierre-François Bonnard 42 ans. Terriblement marqué par ce drame, Il raconte pour la première fois.Le dimanche 12 septembre, l’hélicoptère « Dragon 38 » de la Sécurité civile décolle de la base du Versoud près de Grenoble. À son bord, deux secouristes du PGHM, un médecin du Samu, le pilote et son mécanicien. Il s’agit en apparence d’une mission banale : aller chercher un vététiste blessé.

« J’étais à l’arrière de l’hélicoptère, raconte Florent Merlet. Une fois sur zone, je me rappelle d’un virage serré du pilote. Je me suis dit qu’il se passait quelque chose qui n’était pas prévu. Il y avait des obstacles au sol comme les remontées mécaniques. Mais aussi des parapentes dans les airs. Ce qui pouvait présenter des contraintes pour le pilote. J’ai vu que l’on plongeait, mais je pensais à une manœuvre pour éviter ces obstacles. Et qu’on allait refaire un tour pour aller se poser. Ensuite, tout est allé très vite. » (...) Source