Pascal Bernardini, ex-pilote d’hélicoptère de gendarmerie

samedi 26 janvier 2019

Le Lieutenant Colonel Pascal Bernardini, ex-pilote de la Section aérienne de la gendarmerie, évoque sa carrière à La Réunion
Les opérations de secours
"Il n’’y a aucune intervention aérienne sans conséquence. Il y a du mauvais temps pour eux qui peut aider par rapport à la pluie mais qui peut aussi gêner les moyens aériens.

Bien sûr que ça me manque, mais je me suis préparé et maintenant, place aux jeunes ! Je suis à la retraite, je suis disponible s’il y a besoin d’un coup de main !

Si on veut se rappeler du temps lontan, il y a un secours à Cilaos qui est marquant parce qu’on avait eu la chance de découvrir un homme en très grande difficulté, il avait glissé sur une paroi et s’était rattrapé sur une souche. Le secouriste qui est devenu le patron du PGHM l’a enlacé et on a pu le sauver et le ramener à Palmiste Rouge.

Le dilemme, la prise de risque dépend du facteur médical de la victime à l’arrivée. On est très conscient du risque. On partage le risque."

Assurer la sécurité
"Notre hélicoptère sert aux missions d’assistance et de sécurité publique. Il y avait eu l’enlèvement d’un jeune enfant et on avait réussi à localiser la zone de sa cavale grâce à une poursuite aérienne du véhicule qui avait servi à enlever cet enfant à ces parents.

Nous sommes au service de l’Etat. Au Piton de la Fournaise, il faut savoir où se trouve l’éruption, à quelle vitesse coule la lave et s’il y a encore des personnes dans l’enclos.

J’ai trouvé les gens extrêmement attachants, ils vivent dans un lieu rustique. Les enfants vont à l’école. Les gens sont contents de leur sort sans se comparer.

Je veux encourager les jeunes à entrer dans ce métier !" Source

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