Alouette 2 F-ZBAU de la Protection civile en 1970

mercredi 18 août 2021

JT 20H du 17 juillet 1970 - Comment se protégeait-on des incendies de forêt en 1970 ?
Reportage consacré aux moyens de prévention contre les incendies et au rôle de la Arrivée sur la DZ de l'Alouette 2 F-ZBAU Protection civile en Juillet 1970 - Photo DR INAProtection civile, afin de surveiller les hectares de forêts, dans le Sud-Est de la France. Des images de paysages, de forêts, de véhicules de sapeurs-pompiers, de Canadair de la base de la Protection civile de Marignane, illustrent le sujet.

Deux importants incendies, à Teste-de-Buch et Landiras, ont ravagé depuis une semaine près de 17 000 hectares de forêt, et ne sont toujours pas maîtrisés, malgré l’utilisation de Canadair. Quelles étaient les stratégies employées contre le feu autrefois ? En 1970, ce reportage de l’ORTF informait sur les dernières mesures de prévention et de lutte contre les incendies, avec notamment, déjà, le déploiement des Canadair.

D’importants moyens aériens ont été mis en œuvre, notamment des Canadair, pour L'Alouette 2 F-ZBAU Protection civile en Juillet 1970 - Photo DR INAtenter de circonscrire les deux immenses incendies qui ravagent depuis mardi 12 juillet la forêt des Landes, autour des communes de Teste-de-Buch et de Landiras. Ces moyens employés pour prévenir et lutter contre les incendies ont peu changé depuis les années 1970, comme le montre le reportage en tête d’article et daté de Juillet 1970.

A l’époque, la Sécurité civile utilisait déjà de nombreux moyens de prévention pour empêcher les départs de feu. C’est au début des années 1970 qu’ont été installés les Gros plan de l'Alouette 2 F-ZBAU Protection civile en Juillet 1970 - Photo DR INA« DZ » ou « Dropping zone », des aires d’atterrissage. « Légèrement inclinées ces plateformes permettent l’écoulement des eaux de pluie vers un réservoir à ciel ouvert de 150 m3. C’est de l’eau disponible en pleine montagne, ici au col des Fourches, près de Saint-Tropez » apprend-on dans le reportage placé en tête d’article.

Ces plateformes permettaient d’héliporter sur place les hommes de la Protection civile afin qu’ils puissent intervenir au plus vite. La suite du reportage se déroule dans un hélicoptère qui survole trois des postes de vigie du Sud-Est (Notre-Dame des Anges, En vol, pilote aux commandes de l'Alouette 2 F-ZBAU Protection civile en Juillet 1970 - Photo DR INAle plateau d’Arbois, et Pilon du Roi près de Marseille). Ce sont d’autres sites indispensables à la prévention des incendies, ils « permettent de surveiller 250 000 hectares de forêt. Ces postes de surveillance sont à l’origine de 80% des déclenchements d’opération, c’est dire leur importance dans le dispositif de prévention des incendies ». S’ajoutait à cela des voies labourées de 200 m de largeur censées empêcher la progression des feux dont la vitesse peut atteindre 15 km/h.

Au sol et dans les airs
Les routes des massifs provençaux permettaient aussi de cloisonner la végétation, une séparation appelée « cloisonnement forestier » et « réalisée en supprimant la végétation combustible et en la remplaçant par une couverture ininflammable (…) Dans le secteur pilote des Maures, les pins et les chênes liège ont laissé la place aux châtaigniers et aux noyers ». Mais le commentaire précisait bien que lorsque l’incendie se déclenchait « tous les moyens de prévention sont vains… à ce moment-là, la lutte commence ».

L’intervention se déroulait alors, et encore aujourd’hui, au sol. Les pompiers professionnels ou les bénévoles se déployant au plus près des fournaises, parfois au L'Alouette 2 F-ZBAU Protection civile stationnée sur la Base Canadair de Marignane en Juillet 1970 - Photo DR INApéril de leur vie. « Si la situation est grave, on fera appel aux militaires ». Dans les airs, même combat. Les images dévoilaient les hélicoptères disponibles sur la base de la Protection civile. Ces commandos héliportés étaient indispensables pour permettre aux hommes de rejoindre les sites des foyers. Le reportage s’achève sur les manœuvres des Canadair, jaunes et rouges décollant de la base de Marignane : « Véritables bombardiers, ils peuvent transporter 4,5 tonnes d’eau. Le remplissage ne dure que 15 secondes. »

Les deux incendies « hors-norme » en Gironde ont brûlé près de 17 000 hectares de forêt en une semaine, à La-Teste-de-Buch et dans le secteur de Landiras. Près de 1 500 pompiers sont mobilisés sur ces deux fronts. Source


 Cliquez ici pour voir le reportage.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.