AUXERRE TV a mené son enquête au SAMU 89 - Une règlementation européenne se conjuguant avec une directive Borloo inspirée par le Grenelle de l’environnement, menace sérieusement les possibilités d’évacuation sanitaire de nuit avec l’hélicoptère Nous avons rencontré, Madame le Docteur Monique Duché-Tailliez, médecin-chef du SAMU 89 des Urgences d’Auxerre et du Centre 15, Monsieur le Docteur Nicolas Mansour, médecin temps-plein au SAMU 89 et régulateur au Centre 15, Monsieur Philippe Humann, pilote d’hélicoptère depuis plus de 5 ans au SAMU 89, Madame Myrial Antoni, permanencière au SAMU et son collègue Pascal Grévillot également Sapeur Pompier volontaire et Madame Isabelle Julien, infirmière au SAMU et aux Urgences, infirmière hélicoptère ce jour. source
Retrouvez notamment l’interview de Philippe Humann, pilote au SAMU 89 (à partir de 7mn 20s).
L’enquête portera ni ne mettra en évidence les problèmes concernant le volet socio-professionnel des pilotes des hélicos Samu où les heures d’attentes de permanences ne sont pas comptées sur leurs feuilles de salaires pour éviter aux patrons des sociétés d’avoir à payer des heures supplémentaires. Quant aux salaires de ces pilotes c’est là le point d’achoppement que personne ne veut aborder, un salaire qui n’est pas à la hauteur de ceux du marché. Tous les pilotes hélicos secours sanitaires sont tous rémunérés autour de 6000€/mois ; les pilotes de Samu français eux sont même pas à la moitié… Pour quelle raison une telle différence ?
Certains de ces pilotes ont osé réclamer devant les conseils de prudhomme car des milliers d’HS de permanences des nuits en Samu ne leur ont jamais été payées et pourtant ces pilotes Samu sont là pour assurer les vols (la preuve dans ce reportage). Pour que ces hélicos assurent les vols de jour comme de nuit, il faut bien que ces pilotes soient là présent à disposition de l’employeur au service du Samu.
Et bien tout ahurissant que cela puisse paraître, la justice que ces pilotes espéraient qu’elle approuverait et donnerait satisfaction à leur demande devant les prudhommes les juges de la chambre sociale de la cour de cassation va casser tous les arrêts de cour d’appel et opposer un refus, raison invoquée pour ces pilotes hélicos Samu :
"Seuls les temps de vols sont des temps de travail effectif" c’est-à-dire que ces pilotes, selon la justice, ne seraient pas en temps de services quand ils sont au Samu prêt à décoller à tout instant et ne sont pas considérés travailler quand ils sont au sol ?, les juges font là une démonstration de la méconnaissance totale de cette profession de pilotes hélicos urgentistes Samu.
Comme si les vols ne demandaient pas un temps de préparation documentations réglementations recherches et analyses des éléments météo, préparation hélico conditionnement pleins, etc, avant et après chaque vols "pour les juges ce n’est pas du temps de travail pour ces pilotes Samu... "ils samu "sent "" donc n’ont pas à être rémunérés pour toutes ces heures de distraction…
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4 novembre 2012, 17:27, par rotax
L’enquête portera ni ne mettra en évidence les problèmes concernant le volet socio-professionnel des pilotes des hélicos Samu où les heures d’attentes de permanences ne sont pas comptées sur leurs feuilles de salaires pour éviter aux patrons des sociétés d’avoir à payer des heures supplémentaires. Quant aux salaires de ces pilotes c’est là le point d’achoppement que personne ne veut aborder, un salaire qui n’est pas à la hauteur de ceux du marché. Tous les pilotes hélicos secours sanitaires sont tous rémunérés autour de 6000€/mois ; les pilotes de Samu français eux sont même pas à la moitié… Pour quelle raison une telle différence ?
5 novembre 2012, 03:02, par JAKSON
Certains de ces pilotes ont osé réclamer devant les conseils de prudhomme car des milliers d’HS de permanences des nuits en Samu ne leur ont jamais été payées et pourtant ces pilotes Samu sont là pour assurer les vols (la preuve dans ce reportage). Pour que ces hélicos assurent les vols de jour comme de nuit, il faut bien que ces pilotes soient là présent à disposition de l’employeur au service du Samu.
Et bien tout ahurissant que cela puisse paraître, la justice que ces pilotes espéraient qu’elle approuverait et donnerait satisfaction à leur demande devant les prudhommes les juges de la chambre sociale de la cour de cassation va casser tous les arrêts de cour d’appel et opposer un refus, raison invoquée pour ces pilotes hélicos Samu :
"Seuls les temps de vols sont des temps de travail effectif" c’est-à-dire que ces pilotes, selon la justice, ne seraient pas en temps de services quand ils sont au Samu prêt à décoller à tout instant et ne sont pas considérés travailler quand ils sont au sol ?, les juges font là une démonstration de la méconnaissance totale de cette profession de pilotes hélicos urgentistes Samu.
Comme si les vols ne demandaient pas un temps de préparation documentations réglementations recherches et analyses des éléments météo, préparation hélico conditionnement pleins, etc, avant et après chaque vols "pour les juges ce n’est pas du temps de travail pour ces pilotes Samu... "ils samu "sent "" donc n’ont pas à être rémunérés pour toutes ces heures de distraction…
11 novembre 2012, 10:42, par claude
C’est véritablement scandaleux !!
Surtout quand on compare le salaire des footballeurs avec ceux des chercheurs et autres inconnus qui sauvent des vies !
Il y a de quoi être vraiment écoeurés !!