Jean-Pierre Bourrigaud pilote le seul hélicoptère de la gendarmerie de la Loire-Atlantique

jeudi 10 octobre 2019

Pilote d’hélicoptère, Jean-Pierre Bourrigaud dirige le détachement aérien de la gendarmerie de Montoir-de-Bretagne, du groupement de Rennes. Rencontre.
Le capitaine Jean-Pierre Bourrigaud est l'un des trois pilotes du détachement aérien de Saint-Nazaire - Photo © Hervé PinsonL’événement était attendu, mercredi 9 octobre 2019, à Pornic. Les badauds ont attendu l’arrivée de l’hélicoptère de la gendarmerie qui devait se poser sur le parking du centre commercial Leclerc, en début d’après-midi.

Accompagné d’un mécanicien, le capitaine Jean-Pierre Bourrigaud s’est livré au jeu des questions-réponses, alors que l’équipage, venu de sa base, à Montoir-de-Bretagne, participait aux Rencontres de la sécurité.

Pilote est plus qu’un métier pour lui, c’est une vraie passion : « Je préfère voler plutôt que de rester au sol ! », affirme-t-il.

« J’ai toujours voulu être pilote, depuis mon enfance », sourit le pilote, en voyant les enfants tourner autour de l’appareil, les yeux grands écarquillés.

Depuis août 2015, Jean-Pierre Bourrigaud commande le détachement aérien de Saint-Nazaire, basé à Montoir-de-Bretagne, au niveau du site d’Airbus. Lui et son équipe dépendent du Groupement Ouest de Rennes, qui est elle-même une section aérienne de Tours.

Le capitaine Bourrigaud pilote en théorie un Écureuil B2 (ici, il s’agit d’un B1). La seule machine en Loire-Atlantique. L’équipe se compose de trois pilotes et de quatre mécaniciens, avec un autre militaire, secouriste et plongeur.

La machine sort une trentaine d’heures par mois en moyenne. Elle participe à diverses missions, des enquêtes à l’appui aérien pour le maintien de l’ordre, en passant par les secours en mer.

« On fait souvent des missions non-médiatisées », avoue-t-il pudiquement.

De moins en moins de secours sanitaires
Les secours sanitaires sont de plus en plus rares. « Quand j’ai débuté ma carrière, il n’y avait pas les hélicoptères du Samu. On se déplaçait alors régulièrement. Depuis qu’il y a les hélicoptères sanitaires, on fait moins ce type d’interventions. Cela dit, ce n’est pas notre vocation première. »

En France, il y a environ 470 gendarmes dans les formations aériennes, « dont 200 à 250 pilotes », ajoute le capitaine Bourrigaud.

Un métier ouvert à tout le monde, « mais il faut se battre pour l’avoir », sourit-il. « Il y a plusieurs voies pour y arriver ». Source : actu.fr

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