Un rassemblement d’hélicoptères pour promouvoir le métier de pilote

samedi 2 mai 2009

Grégory Scaillierez a présenté, mardi, le métier de pilote d'hélicoptère.Mardi, sept hélicoptères se sont posés dans la propriété de Jean-Luc Scaillierez, maire de la commune mais surtout ancien commandant de la base d’hélicoptères des gardes de côte des douanes. Une cinquantaine de personnes, civiles et militaires, étaient présentes pour ce grand rassemblement.
Jean-Luc Scaillierez compte près de 15 000 heures de vol à son actif. Durant vingt-deux ans, il a été commandant de la base d’hélicoptères des gardes de côte des douanes. Même en retraite, il reste toujours pilote d’hélicoptère (il a commencé en 1967). Sa passion, il l’a transmise à son fils, Grégory. Celui-ci est actuellement officier adjoint de l’escadrille de haute montagne basée à Gap (Hautes-Alpes). Bref, dans la famille Scaillierez, l’hélico, c’est une passion que l’on se transmet.

Et mardi, un grand rassemblement était organisé dans la propriété familiale. Une quinzaine de membres de l’association Ch’ti pals étaient présents à Gouy-en-Ternois (lire ci-dessous). Et ils n’étaient pas venus seuls. Avec eux : quatre hélicoptères civils (Jet Ranger, MD 500, Alouette 2 et Robinson). Non loin de là, d’autres machines attendaient patiemment leurs pilotes. Trois Alouette de l’armée étaient également présentes à Gouy-en-Artois. La venue de ces hélicoptères est une idée de Grégory Scaillierez. Depuis quelque temps, les militaires français et anglais s’entraînent ensemble. Dernièrement, les Anglais étaient du côté de Gap pour s’initier aux situations de haute montagne. Une initiation très utile quand il faut aller en Afghanistan où la topologie est sensiblement la même. Et la semaine prochaine, ce sont les Français qui se rendent en Angleterre pour des entraînements. Et avant de traverser la Manche, ils ont fait une petite escale à Gouy-en-Ternois. But de cette opération : rencontrer les membres de l’association Ch’ti pals mais surtout promouvoir le métier de pilote de l’armée de terre, un métier qui passionne les jeunes mais qui semble, pour certains, inaccessible.

Une passion avant tout
Un métier que souhaite exercer Ophélie, 20 ans, d’Arras. « Je suis d’abord passionnée par l’armée, confie-t-elle. Ça fait douze ans que je veux faire ça. Je me suis renseignée sur les métiers proposés et celui de pilote me plaît beaucoup. C’est un métier où il faut beaucoup de technique et où la technologie est très poussée. J’aime bien les défis. Plus c’est compliqué, plus j’adore ça. Je vais passer, en mai, le concours pour rentrer dans l’armée puis, en septembre, celui de pilote. » Vincent, 18 ans, est lui aussi passionné par ce métier depuis tout petit. Ce fils de gendarme se verrait bien, plus tard, pilote de chasse, « même si c’est un gros engagement avec de gros sacrifices. Je pense que pour exercer ce métier il faut d’abord avoir la passion. Il ne faut pas penser qu’à l’argent. » Benjamin DUBRULLE source

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