Un Dragon et huit hommes
mardi 28 juin 2011
1972, 1997, 2003, 2006 sont des années noires pour la base de Pau-Uzein.
700
C’est le nombre d’interventions par an. Un tiers sont des secours en montagne. L’hélico vole 750 heures par an ; 20 % sont des vols de nuit.
1 300
C’est le coût, en euros, d’une heure de vol. Un appareil consomme 300 l/h de kérozène. En moyenne, une intervention dure 1 h 10.
190
C’est le nombre de partenaires, pompiers, gendarmes, CRS du 64 et du 65 avec qui travaille l’équipe de Dragon 64.
À l’origine, le bassin de Lacq
Si la machine n’est plus à présenter, ceux qui la font vivre restent anonymes. Qui sont-ils ? Comment travaillent-ils ? Rencontre avec Patrick Claquin, le chef, Bruno Giraud, pilote, et Patrick Duprat, responsable mécanicien, à la découverte de la base Antoine-Martinez, l’une des trois bases hélico haute montagne en France, avec celles de Grenoble et d’Annecy.
Un peu d’histoire d’abord. C’est en juillet 1962 que cette structure voit le jour. « À l’origine, elle a été créée pour répondre aux risques potentiels du bassin de Lacq, avec deux équipages des pompiers de Paris », raconte Patrick Claquin. Au fil des ans, les missions se diversifient. L’hélico sert un peu à tout, y compris à des opérations de sécurité routière. C’est lors d’un tel exercice que la base connaît un premier drame qui va lui donner son nom. En 1972 (en fait le 13 avril 1974, voir message ci-dessous), en vol au-dessus d’une route à la demande de la gendarmerie, le pilote (erreur : c’est le mécanicien, voir message ci-dessous) Antoine Martinez meurt dans un crash. L’appareil a foncé dans une ligne électrique que les mauvaises conditions météo avaient rendu invisible.
« On fonctionne en binôme de permanence de 9 heures à 22 heures, puis d’astreinte à domicile pour la nuit », explique Bruno Giraud, 54 ans et plus de 10 000 heures de vol à son actif.
Aujourd’hui, il est en tandem avec Patrick Duprat. La journée s’annonce calme. En tout début de matinée, ils ont fait un aller-retour pour un transfert inter-hospitalier entre Oloron et Pau. Et puis, plus rien jusque dans l’après-midi.
« Aucune journée ne se ressemble. Il y en a des tranquilles, que l’on met à profit pour faire de la paperasse ; et puis des très mouvementées où vous avez à peine le temps d’atterrir qu’il faut repartir. Notre activité est rythmée par la vie des gens », souligne Patrick Duprat. (...) Lire la suite sur sudouest.fr
Messages
11 mai 2017, 11:25, par DELAFOSSE
Concernant le Mécanicien /Sauveteur/secouriste Antoine Martinez, il est décédé non pas en 1972, mais le 13 Avril 1974