Le SAMU du Nord se dote d’un nouvel hélicoptère plus sûr et pour intervenir plus vite

dimanche 13 mars 2022

Le CHU de Lille a inauguré un nouvel hélicoptère d’intervention pour le SAMU, jeudi 10 mars 2022. Un équipement de 12 millions d’euros mais qui permet de mieux prendre en charge les patients.
Impossible de le rater avec sa carrosserie jaune fluo et ses cinq pales. Le nouvel hélicoptère flambant neuf du SAMU du Nord est posé sur l’héliport, jeudi 10 mars 2022, en face de la maternité Jeanne-de-Flandres, prêt à décoller à n’importe quel moment.

Le CHU de Lille est le premier hôpital à se doter d’un équipement de cette technologie - F-HNOR - qui a la particularité d’être plus stable et plus confortable pour les équipes et les patients transportés. Utilisé depuis deux mois déjà, ce modèle fait la fierté d’Edouard Parmentelat, qui travaille depuis neuf mois en tant que pilote d’hélicoptère du SAMU : "On l’appelle le "tapis volant", souriit-il. C’est vous dire à quel point il est stable, en plus il permet de voler dans des conditions météo moins favorables. Quand on part à 6, on ne se pose jamais la question de savoir si on va avoir assez de puissance ou pas !"

600 interventions par an
C’est un investissement de 12 millions d’euros, qui vient remplacer le précédent appareil. Même s’il ne représente que 5 % des interventions totales du SAMU, l’hélicoptère intervient sur des missions généralement plus difficiles d’accès ou quand le patient doit arriver encore plus vite aux urgences, comme lors accidents de la route ou sur la côte.

"L’autre jour, nous devions intervenir dans un champ et l’hélicoptère est arrivé au même moment que l’ambulance qui était partie vingt minutes avant, c’est là qu’on voit le vrai intérêt de l’hélicoptère sur ce genre de mission", se souvient Edouard Parmentelat.

Stabilité et rapidité
L’hélicoptère intervient plus de 600 fois par an, dans tout le Nord-Pas-de-Calais mais aussi à Paris et dans les pays voisins comme le Luxembourg. Il a été très utile au moment des évacuations de patients Covid vers d’autres hôpitaux moins saturés. Il peut emporter un patient sur un brancard, 3 personnels médicaux à bord, un pilote et un assistant de vol. À bord, il y a de quoi intuber ou faire des perfusions.

"C’est ce qui se fait de plus vaste pour le transport sanitaire héliporté en France, explique Hervé Coadou, le responsable du SMUR héliporté. Un massage cardiaque ou préparer des produits, c’est compliqué. Il faut donc une bonne expérience."

Au CHU de Lille, toutes les équipes du SMUR sont formées pour faire face aux contraintes de l’hélicoptère. Source : francebleu.fr

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