Le 8 décembre 2020, un équipage composé de quatre personnels du SAF et de deux policiers de la CRS Alpes était victime d’un crash, lors d’une mission d’exercice sur les hauteurs de Bonvillard. Une ordonnance de non-lieu vient d’être rendue à l’encontre du pilote instructeur. L’affaire est donc close.
Le 12 juin dernier, la juge d’instruction en charge du crash d’un hélicoptère en 2020 vers Albertville, durant lequel cinq secouristes avaient perdu la vie, a rendu une ordonnance de non-lieu à l’encontre du pilote instructeur. L’information de nos confrères du Parisien nous a été confirmée de sources locales.

Par ordonnance de non-lieu, il faut comprendre que le parquet a pris des réquisitions de non-lieu suite à l’annulation par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Chambéry de la mise en examen du pilote. Cette dernière estimant qu’il n’y avait pas d’indices graves et concordants permettant de l’incriminer. Il n’y aura donc pas de procès.

Seul le pilote avait survécu
Pour rappel, le 8 décembre 2020, ce terrible événement avait coûté la vie à trois hommes du Service aérien français (SAF) et à deux policiers de la CRS Alpes d’Albertville, lors d’une mission d’exercice sur les hauteurs de Bonvillard, en haute combe de Savoie. Le pilote, seul survivant du crash, avait été gravement blessé.

En 2022, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) avait rendu son rapport, analysant le déroulé des faits et émettant des recommandations, sans aller sur le terrain des responsabilités, du ressort de la justice. Le SAF a également pris des mesures suite à ce terrible drame. Source