Choucas 65 de la gendarmerie cloué au sol après avoir heurté un rapace
lundi 28 juillet 2025
La semaine dernière, alors qu’il partait sur une intervention, l’hélicoptère du Détachement aérien de gendarmerie a heurté une buse, occasionnant d’importants dégâts sur l’appareil.
C’est une rencontre rare mais qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses sans la dextérité et la maîtrise
La collision s’est produite alors que l’appareil, armé des secouristes du PGHM de Pierrefitte-Nestalas et du médecin du Samu des Hautes-Pyrénées, repartait sur une intervention, non loin de sa base, située à Laloubère. Avec la vitesse, le choc avec le rapace a été particulièrement violent puisque la vitre frontale de l’hélicoptère a explosé suite à cet impact. Malgré ces conditions délicates, le pilote est parvenu à ramener l’appareil au sol, sans qu’aucun des passagers ne soit blessé.
Toutefois, suite à cet accident, l’hélicoptère Choucas 65 est cloué au sol, dans l’attente de la réparation des dégâts. Durant ce week-end, les différentes opérations de secours en montagne ont pu être réalisées avec l’appui de l’hélicoptère de gendarmerie basé à Pamiers et de Dragon 64, venu des Pyrénées-Atlantiques. Les secouristes espèrent pouvoir retrouver au plus vite leur outil de projection rapide. Toutefois, si l’immobilisation doit se poursuivre, une solution avec un autre hélicoptère issu d’une base de gendarmerie hors montagne et hors littoral pourrait être envisagée. Source
Reportage JT 13H de TF1 - Grosse frayeur pour ces sauveteurs en hélicoptère
Dans les Hautes-Pyrénées, des sauveteurs ont eu une grosse frayeur à bord d’un hélicoptère de la gendarmerie. L’engin a été percuté par une buse, en plein vol, alors qu’il était lancé à 200 km/h. Un choc si violent que la vitre a explosé. Saluons le sang-froid du pilote, qui a pu ramener l’appareil au sol sans encombre et tout le monde sain et sauf. En attendant les réparations, les secours sont contraints d’utiliser un autre appareil situé sur une autre base des Pyrénées.
Plus de peur que de mal. Dans les Hautes-Pyrénées, des sauveteurs à bord d’un hélicoptère de la gendarmerie ont dû atterrir en urgence après avoir été percuté... par
"Elle est arrivée par la gauche, j’ai essayé de l’éviter par la droite. Elle a traversé la bulle principale, elle a tapé le tableau de bord qui est juste derrière", raconte à nos équipes de TF1 l’adjudant Nicolas, pilote de la section aérienne de la gendarmerie de Tarbes . "Ce qui est impressionnant, c’est que tout a éclaté dans la machine. Il y a du bout de plastique un peu partout. Dans l’absolu, ce n’est pas dangereux. Si on n’a pas les visières, on peut se faire crever les yeux", prévient-il.
Le jour de l’accident, l’équipage de secouristes appelé sur une intervention venait de décoller quand le choc a eu lieu. Après avoir esquivé un premier rapace, il était impossible d’éviter le second. L’événement est rare, même si travailler dans les airs, impose aussi de slalomer entre les oiseaux.
"En été, il y a beaucoup plus de mouvements d’oiseaux qu’en hiver où ils sont plus dans les arbres. Là, on n’a pas pu éviter l’impact", explique l’adjudant Nicolas. Mais les conséquences auraient pu être bien plus graves.
"Le plus dangereux dans les commandes, c’est si ça tape les deux palonniers qu’on a de chaque côté qui permettent de tourner la machine à droite, à gauche", décrit-il. "Si ces deux pédales sont bloquées, l’atterrissage est très compliqué".
Depuis lundi, l’hélicoptère de la gendarmerie est en réparation dans un hangar et certaines pièces doivent être remplacées.
"Le reste de la bulle a été retiré afin de pouvoir remettre la nouvelle. Donc ça, c’est ce qui reste de l’ancienne qui a partiellement éclaté en vol", montre le maréchal-des-logis-chef Arnaud, technicien structure au Comfag, venu de Nîmes accompagné d’un collègue.
Les réparations, estimées entre 10 et 15.000 euros, devraient s’achever cette semaine. En attendant, les secours sont contraints d’utiliser un appareil situé sur une autre base des Pyrénées.
En moyenne chaque année en France, 1.400 collisions animalières sont notifiées à l’Autorité de l’aviation civile et 6 % d’entre elles sont jugées sérieuses, selon la direction générale de l’Aviation civile. Source
Le 05-08-2025 - "Le plus difficile pour le pilote, c’est le bruit en vol sur le trajet retour" : quand un rapace transperce la vitre de l’hélicoptère des gendarmes
Un équipage du Choucas 65, l’hélicoptère des gendarmes des Hautes-Pyrénées, a eu une énorme frayeur à la fin du mois de juillet 2025. En plein vol, la vitre de l’appareil a explosé après une collision avec une buse, l’animal ayant traversé le verre jusqu’à se retrouver sur les genoux du mécanicien de l’hélicoptère.
A bord se trouvaient un pilote, un mécanicien, un médecin montagne du Samu et des secouristes de haute montagne. Ils venaient de décoller de Laloubère lorsqu’ils ont fait la mauvaise rencontre. Grâce au sang-froid du pilote, tout le monde a pu être ramené sur la terre ferme, sains et saufs, en quelques minutes. "Ce qui a été le plus difficile pour le pilote, c’est le bruit en vol sur le trajet retour", a partagé le chef de la section aérienne des Hautes-Pyrénées, le major Norbert Billia, avec nos confrères de La Dépêche du Midi.
Les premiers réflexes du pilote ont été de vérifier si l’hélicoptère était toujours "pilotable", et que les commandes n’étaient pas bloquées après l’accident. "En quelques secondes, le pilote a su qu’il pouvait revenir se poser en sécurité". Les images de l’appareil éventré sont impressionnantes, l’impact a été suffisamment fort avec la buse pour éclater la moitié de la bulle avant de l’hélicoptère. Plus de peur que de mal pour l’équipage. La buse a eu moins de chance.
Un autre Choucas en prêt, les départements voisins solidaires
En attendant, les Hautes-Pyrénées sont privées du Choucas 65, qui nécessite logiquement de longues réparations. Les secouristes de haute montagne peuvent compter des hélicoptères de la gendarmerie et de la Sécurité civile de l’Ariège et des Pyrénées-Atlantiques pour assurer des interventions d’urgence. De plus, un Choucas issu d’un centre de formation devrait arriver la première semaine d’août pour être prêté.
Lors d’une intervention en montagne, l’appui aérien du Choucas est indispensable pour sauver des vies, car il est le meilleur moyen d’évacuer les blessés à l’hôpital. Sur 833 missions en 2024 pour l’appareil des gendarmes des Hautes-Pyrénées, 745 étaient destinées à du secours en montagne. Source
Après une collision avec une buse à 220 km/h l’hélicoptère de la gendarmerie reprend du service
Fin juillet 2025, alors que l’hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées était en intervention, l’appareil heurte une buse. Vitre explosée, le pilote arrive à se poser sans faire de blessé. Il est aujourd’hui prêt à reprendre du service.
Une équipe de techniciens spécialisés venus de Nîmes
L’impact avec une buse, à plus de 220 km/h aurait pu être bien plus grave. Une équipe de technicien spécialisé, venu de Nîmes a pu remettre l’appareil en état de marche. Seuls le plexiglass, la verrière et le capot de la console d’instrument ont dû être remplacés. Le major Norbert Billia, commandant de la section aérienne de la gendarmerie de Tarbes explique : "Ce qui a été le plus impressionnant pour le pilote de l’hélicoptère au moment du choc c’était évidemment de réaliser ce qui était en train de se dérouler. Une fois qu’il a pu s’assurer que les paramètres moteurs de l’appareil étaient vérifiés, et que l’état des passagers était correct, alors il a pu rentrer à petite vitesse sur l’aéroport."
D’imposants volatiles en montagne
Le côté gauche de l’appareil a été largement impacté, au niveau du visage du mécanicien. Par chance, grâce aux équipements de sécurité, il s’en sort indemne. "J’ai été très surpris par ce qu’on a entendu comme un coup de feu dans la machine. Ça s’est passé en une fraction de seconde, le temps de comprendre que la bulle est cassée et qu’on se retrouve avec un oiseau sur les genoux, ça fait bizarre" témoigne Julien Labourey, mécanicien treuilliste de la section aérienne de la gendarmerie de Tarbes.
Après l’accident, le Choucas 65 était resté au sol, sur la base de Laloubère près de Tarbes. Les réparations terminées il va pouvoir reprendre du service. En montagne le risque aviaire prend une dimension particulière à cause de la taille des volatiles. Source