A Lannion l’été, l’hélicoptère de la gendarmerie décolle en 5 minutes chrono
samedi 9 août 2025
Depuis un quart de siècle, un détachement aérien de la gendarmerie se pose au cœur de l’été sur l’aéroport de Lannion. Petit survol de ses missions.
Décollage en cinq minutes chrono
Comme chaque année depuis 25 ans, un détachement aérien saisonnier (DAS) de la gendarmerie, de la section aérienne de Rennes, se pose cinq semaines de mi-juillet à mi-août sur l’aéroport de Lannion. Pendant les heures de service, l’équipage décolle en cinq minutes.
La trentenaire, qui effectue ici son premier détachement, revient sur les objectifs :
« On a vocation à réaliser des missions de sécurité publique, notamment la recherche de personnes, une des sorties les plus fréquentes, comme celle d’hier, pour un pensionnaire d’une maison de retraite, mais qui a finalement été retrouvé ».
Avec le Cross Corsen
« Commandés et pilotés par le Cross Corsen, les secours en mer représentent la moitié de nos interventions ».
Sachant que des équipages de la sécurité civile, basés à Quimper et à Granville, complètent la couverture du littoral.
Les autres sorties relèvent de missions en lien avec le Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours) pour des interventions en milieu périlleux. C’est d’ailleurs ce même hélicoptère, avec un autre équipage, qui est intervenu récemment pour le sauvetage d’un homme après une chute au gouffre de Plougrescant.
Chacun à son poste
Sur ce type de mission, l’alerte émise, à peine le temps d’un débriefing, sinon en vol – « 200 km/h à tout badin » – chacun tient son poste : la pilote aux commandes, le mécanicien gère l’hélitreuillage et le sauveteur plongeur la civière d’évacuation et le dropping (mise à l’eau). Tandis qu’au sol, l’opérateur aérosurveillance gère la logistique et la communication entre tous les acteurs du sauvetage. Un « ballet » qui, à chaque décollage, doit être parfaitement orchestré.
« J’aime me sentir utile »
Formée au pilotage après 8 ans de brigade, Laurène se réjouit de sa mission à Lannion.
« J’aime me sentir utile. Et là, en plus de l’action judiciaire, on travaille pour le soutien aux personnes, qui plus est dans le secours en mer ».
Un exercice toujours délicat. « En bord de mer, on a moins de repères, surtout vers ici où il y a beaucoup de vent ». Source