Au Touquet, l’hélico de la Sécurité Civile est 100 % opérationnel depuis mercredi

vendredi 23 avril 2010

Basé pour les six prochains mois au Touquet où il est arrivé lundi, le Dragon 62 de la Sécurité Civile n’a pas échappé aux restrictions liées au nuage de cendres. Mais depuis deux jours, il est pleinement opérationnel. Il peut intervenir sur tous types de missions, de la Côte d’Opale à la Picardie.
Trois équipages se relayeront jusqu'au 30 septembre pour assurer les permanences sur l'aéroport du Touquet Le volcan qui terrasse le Dragon. Ça aurait pu être une histoire pour enfants. Mais elle est devenue réalité ces derniers jours : suite à l’irruption du volcan islandais, même l’hélicoptère de la Sécurité Civile était frappé de restrictions de vol. La faute à son système de propulsion : une turbine particulièrement sensible aux particules volcaniques. « On ne pouvait assurer que les opérations de secours à personnes, quand la nécessité vitale était avérée », précise Grégoire Rimsky, chef de base au Touquet.
L’appareil a tout de même pu obtenir une dérogation pour migrer de Lille jusqu’au Touquet, lundi, comme prévu. Il a donc pris son affectation sur l’aéroport de la Côte d’Opale pour six mois (contre trois l’été dernier). Et depuis mercredi, il est 100 % opérationnel : toutes les restrictions ont été levées.
Son moteur doit néanmoins être vérifié après chaque vol et lavé tous les soirs, « mais nous étions déjà soumis aux mêmes contraintes du fait de l’atmosphère saline, aussi corrosive que les cendres », insiste Thierry Pierre, chef mécanicien.
Habituellement basé à Lille, le Dragon 62 - il a automatiquement perdu son indicatif 59 - restera affecté Touquet jusqu’au 30 septembre. Mais ses missions ne changent pas : il est susceptible d’intervenir dans toute la zone Nord (Nord - Pas-de-Calais et Picardie) pour porter secours et assistance aux personnes et aux biens, sur terre comme en mer : treuillages, accidents de la route, transport médicalisé... « Nous sommes à la disposition de tous les organismes gestionnaires de secours », poursuit Grégoire Rimsky. Le Dragon peut être déclenché à la demande des pompiers, du SAMU, de la SNSM ou du CROSS, sous l’autorité du préfet de la zone de défense Nord.
Trois équipages, composés d’un pilote et d’un mécanicien opérateur de bord, se relayent désormais pour assurer la permanence sur l’aéroport du Touquet, de 9 heures du matin jusqu’à la « nuit aéronautique » (une demi-heure après le coucher du soleil), ainsi que les astreintes de nuit. L’intérêt du Touquet étant stratégique : en moins de 30 minutes, le Dragon peut rallier Lille, Arras ou Amiens, comme la Picardie. Alors, qui sait si son affectation sur la Côte d’Opale ne deviendra pas définitive ?... Sylvain Delage source

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