L’ivresse de l’altitude avec un vol en hélico

samedi 30 janvier 2010

Parqué sur un terrain à côté dans l’enceinte d’Alespo, un Bell 47, sorte de libellule qui semble bien fragile avec sa coque en plexiglas et sa tringlerie apparente. Mais « cet hélicoptère est celui qui offre une meilleure vue et il peut embarquer deux personnes » en sus du pilote.
Luc Mercier connaît la bête. Cet ancien militaire a passé son brevet de pilote en 1976 et baroudé durant seize ans aux commandes d’Alouette II, Alouette III pour le combat antichars et Gazelle pour enseigner le pilotage. Après quoi, il a monté sa société, Cévennes Hélico, avec deux sites de décollage à Saint-Jean-du-Gard et Montpellier.
A Alespo, il propose des baptêmes d’hélicoptère pour ceux qui ont envie de s’envoyer en l’air par amour de l’altitude. « Beaucoup de gens demandent à voir leur village, sinon on prend de l’altitude pour voir tout le panorama. » Entre 150 et 300 m d’altitude, de quoi apprécier les beautés cévenoles, jusqu’à la mer ou au Mont Ventoux.
« On travaille toute l’année » , raconte Luc Mercier, avec les traditionnels cadeaux d’anniversaire pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus. A 35 € le tarif de base pour 10 minutes, on ne se ruine pas. Une tendance s’affirme, celle du cadeau de Noël - de 220 à 330 € pour 20 ou 30 minutes - sans doute à l’attention de ceux qui voudraient voir de plus près le Père Noël et ses rennes filer faire la tournée des cheminées. F.G. source

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