Et voilà l’hélico !

mardi 15 septembre 2009

Après les bateaux, après les radars, voilà maintenant venir le temps de l’hélico pour la lutte contre l’immigration clandestine. Autant dire que l’arrivée de cette machine chez les gendarmes, était attendue avec autant de fébrilité qu’un premier tiers provisionnel. L’Écureuil est arrivé il y a seulement quelques jours par... bateau, dans des conteneurs et il est actuellement dorloté par les quatre mécaniciens qui sont en train de le monter. L'Ecureuil de la Gendarmerie est actuellement en cours de montage Petit sursis pour les kwassas, la libellule en fer qui bientôt survolera le lagon en a encore pour quelques jours avant de prendre l’air. L’appareil n’est pas neuf mais ce n’est pas grave puisque la durée de vie des ces appareils est presqu’illimitée, s’ils sont bien entretenus et en général un hélico est plus couvé par ses mécanos que des poussins sous les ailes de mère poule.
L’AS 350 arrive de Bayonne où il a effectué de nombreuses missions opérationnelles. Pas les mêmes que celles qu’il effectuera dans le ciel mahorais. D’où quelques aménagements avec notamment l’installation de patins munis de flotteurs gonflables. D’instruments de navigation optimisés et un treuil pour les missions de sauvetage et d’assistance. « Sa mission première sera bien entendu de participer activement à la lutte contre l’immigration clandestine, mais, en cas de besoin, il pourra servir à d’autres tâches comme la reconnaissance ou la participation au maintien de l’ordre » explique le lieutenant colonel Bourgerie Comgend.
D'ici quelques jours, l'AS350 F-MJCB sera prêt à voler En effet, ce mono turbine sera aussi à l’aise au dessus du lagon qu’au dessus des crêtes de l’île pour sauter d’un bout à l’autre de l’île en quelques minutes. Mais ce ne sera pas une machine destinée à la balade aérienne. « Au prix de l’heure de vol, pas question de l’utiliser pour un pique-nique sur un ilot ou faire de la bobologie » renchérit le capitaine Sébastien Clerbout patron de la section aérienne de la gendarmerie de Mayotte. « Si c’est strictement nécessaire à l’assistance à des personnes en détresse, bien entendu nous décollerons » ajoute-t-il. Le Capitaine Clerbout sera bientôt aux commandes pour le premier volLa section aérienne qu’il commande est composée de 8 personnes dont 3 pilotes, quatre mécaniciens, et un radio avitailleur et chacun se prépare activement aux futures missions, principalement la lutte contre les kwassas et cette dernière devra être harmonisée entre les différents services qui en mer déploient leur flotte : PAF, marine, douanes, brigade nautique de la gendarmerie, gendarmerie maritime sans oublier bien entendu les radars fixes et mobile, devront apprendre à travailler avec l’hélico. Cet appareil sera sans doute « l’arme fatale » du dispositif qu’on se le dise. D’autant qu’au niveau des équipements, même si le patron de la section aérienne a refusé d’en dévoiler les détails, on imagine aisément que l’Écureuil sera aussi à l’aise de jour que par une nuit sans lune... Denis Herrmann source

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