La tentative d’évasion par les airs tourne court

mardi 5 juillet 2005

Villefranche-sur-Saône, La tentative d’évasion par les airs tourne court
Bruno Rivollet devait partir pour un banal baptême de l’air lundi soir. Le vol a tourné au cauchemar. Il était à peine 20 h 45 lorsque ce pilote professionnel de l’aérodrome de Frontenas, près de Villefranche-sur-Saône, a été pris en otage par trois individus encagoulés. Equipés de scies circulaires et armés de kalachnikov, les bandits, « des caïds à l’accent du midi » selon lui, le forcent à monter dans l’hélicoptère. Direction la maison d’arrêt de Villefranche. Sur la piste de l’aérodrome, un témoin de la scène donne l’alerte. Il a aussi vu « deux ou trois autres complices » qui, peu après le décollage de l’hélicoptère, ont quitté Frontenas à bord d’une Peugeot 307 grise.

Lorsque vers 21 h 05 la police reçoit l’alerte, l’hélicoptère survole déjà la prison. « Là, j’ai vécu l’enfer. Ils m’ont forcé à plusieurs reprises à me poser sur les toits », témoigne Bruno Rivollet, 43 ans, qui après plusieurs dangereuses tentatives, reçoit finalement l’ordre de quitter les lieux. Après avoir longé l’autoroute A6, son appareil de tourisme, un R 44 rouge, se pose finalement dans un champ près de Pommiers, à cinq kilomètres de la prison. Dans une voiture, les complices attendent. La brigade anti-criminalité aussi. « A l’atterrissage, j’ai eu peur que les malfrats me flinguent. Ils m’ont menotté. Ils sont partis vers la voiture et ça a tiré dans tous les sens », raconte le pilote, sorti sain et sauf de cette évasion manquée. L’un des trois malfaiteurs a été interpellé. Hier, ses complices étaient toujours en fuite. Elisa Frisullo

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