L’hélico des gendarmes fait la chasse aux chauffards

samedi 21 novembre 2009

Après la Basse-Ariège, la route de l’Andorre, pour une chasse aux chauffards.
Automobilistes, nous avions le regard rivé sur le compteur de vitesse et des coups d’œil réguliers vers les radars disséminés au bord des routes. Désormais, nous devrons aussi tourner la tête vers le ciel : l’hélico de la gendarmerie traque régulièrement les chauffards. A bord de l'EC145 de la Section Aérienne de la Gendarmerie Il embarque un gendarme, officier de police judiciaire le plus souvent, chargé de scruter la route et de repérer les automobilistes en délicatesse avec le code de la route. Et, force est de constater que, vu d’en haut, rien ne lui échappe. Effectuant des rotations lentes au-dessus d’une portion de route définie à l’avance, le pilote de l’hélicoptère offre à son collègue un large champ d’investigation. Résultats garantis en cas d’infraction. Hier, en fin de journée, l’EC 145 venu de la base de Francazal, près de Toulouse, a ainsi inspecté la portion de route qui sinue entre Les Cabannes et l’Hospitalet. Au sol, huit motards de l’escadron départemental de gendarmerie avaient été positionnés : à Ussat, Luzenac, Merens et l’Hospitalet, en liaison radio avec le gendarme embarqué dans l’hélicoptère. À tour de rôle, l’hélico a inspecté les quatre zones définies à l’avance. Mais sans résultat : les conducteurs, qui avaient peut-être noté la présence de l’engin dans leur ciel, se sont tenus à carreau. Un mode de prévention plutôt efficace, donc.

« Nous effectuons régulièrement ce genre de missions », commente le pilote de l’EC 145, en poste à Toulouse depuis cinq ans, et qui connaît bien l’Ariège. « Mais le gros de notre travail, dans ce département, c’est évidemment le secours en montagne et la recherche de personnes disparues, parfois malades ». En région toulousaine, l’hélicoptère est également utilisé pour des enquêtes judiciaires. Reste que la mission d’hier ne restera pas un cas isolé : l’idée de l’implantation, à demeure, d’un hélicoptère de la gendarmerie en Ariège, en effet, a fait son chemin. Cette section aérienne de la gendarmerie devrait venir de Toulouse et comprendra in situ un hélicoptère, l’EC 145 justement, un équipage composé des pilotes, des mécaniciens, tous navigants, et des gendarmes chargés de l’administration et de l’avitaillement. De fait, le projet prévoit la construction d’un hangar aménagé pour recevoir une, voire deux machines.

Des locaux administratifs et techniques, une salle des opérations et de repos devraient voir le jour, selon la configuration habituelle de ce type d’infrastructure. Laurent Gauthey source

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