L’hélico aux Pujols pour traquer les trafiquants ?

vendredi 9 octobre 2009

Un détachement de la gendarmerie aérienne devrait atterrir aux Pujols en Ariège d’ici fin 2010, début 2011.
C’est encore un projet mais il a dépassé le stade embryonnaire. L’aérodrome des Pujols devrait accueillir à demeure un hélicoptère de la gendarmerie nationale fin 2010, début 2011. Un projet de détachement aérien dont le dossier est pris en compte par les hautes instances de ce corps d’armée et dont la validation est en cours. « Si les choses se concrétisent à l’aube de 2011, je serai pleinement satisfait », confirme le lieutenant-colonel Dominique Monnier, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l’Ariège. Cette section aérienne de la gendarmerie devrait venir de Toulouse et comprendra in situ un hélicoptère, l’EC145, un équipage composé des pilotes, des mécaniciens, tous navigants, et des gendarmes chargés de l’administration et de l’avitaillement. De fait, le projet prévoit la construction d’un hangar aménagé pour recevoir une, voire deux machines. Des locaux administratifs et techniques, une salle des opérations et de repos devraient voir le jour, selon la configuration habituelle de ce type d’infrastructure.

Des missions délicates et multiples
Le secteur d’intervention recouvre le département de l’Ariège et vraisemblablement l’Andorre, mais sur demande ou sur nécessité, les gendarmes peuvent intervenir sur les secteurs limitrophes, priorité étant donnée aux opérations réelles. « L’arrivée aux Pujols de ce détachement contribuera à un renforcement de sécurisation du secteur », nous précisait hier le lieutenant-colonel Monnier. Des opérations d’hélitreuillage et évacuation suite à des secours en montagne, des missions de police judiciaire avec aide aux services d’enquête, traque de gangs, démantèlements de bandes de cambrioleurs, surveillance de trafics de stupéfiants, homicides, accidents graves, délinquance routière et de police administrative, dont la surveillance générale, le maintien de l’ordre, grands rassemblements. Inutile de préciser que ces gendarmes interviennent à n’importe quel moment du jour et de la nuit, se tiennent prêts à décoller en une quinzaine de minutes. A tout moment, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, les hommes de cette section aérienne de gendarmerie se rendent disponibles pour répondre à des missions qui, on le sait, sont souvent urgentes et délicates. Bref, on l’aura compris, l’aérodrome des Pujols pourrait de fait prendre une autre dimension avec l’arrivée plus que probable de cette section aérienne que l’on peut qualifier d’élite. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui demandaient depuis longtemps un hélicoptère à demeure en Ariège, comme du côté du corps médical du CHIVA par exemple. X. Olmos source

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