Contrôle des aptitudes pour les sapeurs-pompiers

lundi 31 août 2009

Manoeuvres. Pendant la campagne d’été de prévention des incendies, les sapeurs-pompiers sont en alerte e ils sont intégrés dans un dispositif matérialisé par des groupes d’intervention, un G.I. formé par plusieurs véhicules « feux de forêts ». Avec des règles bien définies sur le maniement du matériel, un des points les plus importants reste la sécurité du personnel.
Le colonel Raibaut et le lieutenant Misarelli pendant la manoeuvre - Photo J.Dieren Pour s’assurer du bon fonctionnement des règles, un contrôle Aptitudes opérationnelles des groupes d’intervention est imposé à tous les sapeurs-pompiers du département, comme dernièrement sur le secteur nord du groupement Ouest, à Saint-Vallier.
« Le but de cette opération est d’optimiser nos techniques opérationnelles et surtout de confirmer la sécurité des intervenants. Cela permet aussi aux trois niveaux, caserne, hiérarchie du territoire, état-major, de mieux se connaître » a souligné le colonel Robert Raibaut, adjoint au directeur départemental et directeur des affaires techniques et opérationnelles.
C’est entouré de représentants de différents services, que le colonel Raibaut a lancé l’opération. Il a expliqué aux sapeurs-pompiers du G.I. la teneur des deux manoeuvres, offensives et protection, avec la participation des hélicoptères bombardiers d’eau. Cet exercice grandeur nature a été exécuté en temps réel sous la direction du colonel Jean-Michel Rousguisto, chef du groupement Ouest, assisté de ses trois adjoints, les commandants Fréga, Leflon et Zedet.

Autoprotection
Le colonel Raibaut avait prévenu : « Je serai exigeant sur la sécurité ». Le médecin colonel Jean-Marc Gellot aussi, il a passé le personnel au crible « tel un vétérinaire ». Rien n’a été laissé au hasard, et c’est parfois sur un détail que l’on est piégé : « Pas de lentilles de contact, aucun bijou, pas de chaîne, de bague. Un sapeur a eu un doigt arraché à cause d’une bague. Pas de botte sur un feu, mais des rangers et en bon état » et de vérifier l’épaisseur de la « gomme », pour éviter les chutes. « Partir au feu avec de la monnaie et des biscuits dans les poches. Boire de l’eau dès la sensation de soif, il vous faut pour huit heures d’activité sur un feu, boire de 5 à 7 litres d’eau ».

La sécurité avec les hélicos
Les consignes pour les sapeurs au sol en présence de largages d’hélico sont précises et nombreuses. Après la manoeuvre avec quatre hélicoptères, l’équipage de l’un d’eux s’est posé au col de la Lègue pour un cours sur la sécurité, avec le pilote Fred Dumond et le commandant Maréchal, cadre HBE. Le danger, c’est le rotor : « Ne pas s’approcher avant l’autorisation de l’équipage et lors d’un débarquement rester sous l’appareil et le laisser partir ».
Conclusion. Quatre heures après le début de la manoeuvre, les résultats ont été donnés et les impressions échangées : « Cet exercice nous remet en question et c’est toujours un bien » ont expliqué les sapeurs-pompiers, même si l’on reconnaît être plus performant sur un feu : « Les réactions ne sont jamais les mêmes sur un exercice où il n’y a pas de repère ». Jackie Dieren source

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