Le groupe d’intervention de la police s’entraîne au dessus du lac
mardi 25 août 2009
Hier et aujourd’hui, les unités d’élite romandes ont enchaîné les exercices dans le canton.
Deux hélicoptères Alouette 3 de l’armée suisse n’ont cessé de survoler Genève lundi et mardi. Leur rôle : permettre aux groupes d’intervention de la police des six cantons romands de s’entraîner et de revoir leurs bases techniques. Une rencontre devenue annuelle, visant à coupler la formation des pilotes de l’armée avec celle des policiers.
Les manoeuvres ont commencé aux alentours de huit heures ce matin. Les deux hélicoptères ont pris leur envol depuis la plage du Vengeron. Tour à tour, à bord, 18 policiers des groupes d’interventions de Suisse romande. But de cet exercice matinal : descendre le long d’une corde depuis l’engin, jusque dans un petit bateau d’intervention de la police. Le navire n’est pas statique mais navigue à 10 noeuds, à savoir environ dix-huit kilomètres à l’heure.
A plusieurs reprises, les hélicoptères ont donc décollé et manoeuvré afin de se trouver à une distance relativement courte du bateau, de trois à cinq mètres environ. Vêtus de gants, d’un casque et de leur uniforme noir, les policiers du groupe d’intervention ont ensuite chacun descendu le long d’une corde jusque sur la vedette. "Cet exercice est plus difficile pour le pilote que pour les policiers, car ce dernier doit se placer ni trop haut, ni trop bas", précise le premier lieutenant Grosjean.
Chacun leur tour, les hélicoptères ont ensuite été se poster à une hauteur de cinquante mètres environ. Les policiers ont alors également glissé le long d’une corde pour atterir sur une petite butte au beau milieu de la plage du Vengeron. "Le pilote doit maîtriser le vol stationnaire et les membres du groupe d’intervention, eux, doivent maîtriser leur stress", précise le premier lieutenant Grosjean. Ces manoeuvres ont duré un peu plus d’une heure.
Les exercices se sont ensuite poursuivis en ville, où les membres du groupe d’intervention ont été déposés par les Alouettes 3 sur deux toits d’immeuble, l’un au centre-ville et l’autre près du Grand-Saconnex.
Le rôle des groupes d’intervention est notamment d’effectuer des missions délicates, notamment lorsque la police est confrontée à une problématique psychologique ou en lien avec des armes. Ils collaborent notamment avec la Brigade des stupéfiants et avec les postes de police lors de disputes conjugales. Ils participent également aux escortes.
Chloe Dethurens source
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