La montagne, ils la connaissent par cœur, ils bravent tous les dangers

mercredi 29 juillet 2009

En été, les accidents sont moins fréquents qu’en hiver. Mais dans le cas d’une chute violente et d’un besoin d’héliportage d’urgence, comment ça marche ? Et qui paie le trajet ?
Aujourd’hui en France, la gratuité complète du secours est assurée. Cet été, si un randonneur chute ou un parapentiste tombe, le transport en hélicoptère est gratuit, car il est toujours effectué par les services de l’État. « La gratuité du service est importante. Les gens nous demandent souvent combien cela va leur coûter. Des fois, ils hésitent à nous appeler quand c’est une blessure minime, car les coûts leur font peur », explique l’adjudant Marcel Caresmel du PGHM.

Les bobos fréquents, l’été, en montagne
Néanmoins, cette règle ne s’applique pas l’hiver. Des hélicoptères privés (notamment le Secours aérien français) s’occupent des opérations de secours et sur les domaines skiables, la victime doit souvent payer la facture même si une bonne assurance peut lui réduire la note. L’hélicoptère de la gendarmerie de Modane reste opérationnel toute l’année.
Entre hiver et été, il existe donc une différence en terme de prise en charge, mais aussi des différences en terme de type de blessures.
Durant l’été, foulures, déchirures, insolations, évanouissements ou fractures sont le lot quotidien. « L’été, les clients ne sont pas les mêmes en station. Ils sont peut-être moins inconscients. Ce sont des gens qui aiment la montagne et la connaissent toujours un peu », explique l’adjudant Pascal Loszach. L’hiver, les secouristes ont beaucoup plus de travail.
« En période estivale, nous intervenons surtout sur les chutes de parapente ou des randonneurs qui tombent », précise le gendarme Jérôme Corral. Du côté de la technique, le treuillage (l’hélicoptère fait descendre le secouriste par un câble, et la victime remonte par le même système) reste le plus utilisé quand les conditions météorologiques le permettent.
« Nous sommes une équipe soudée. Tout le monde est polyvalent. Alors même dans les cas graves on ne désespère jamais », continue l’adjudant Marcel Caresmel.
Mais cet été, les journées sont plutôt calmes : « Les gens sont plus venus en mai et juin et notre base ouvre en juillet, donc les périodes d’affluences sont décalées », conclut l’adjudant Pascal Loszach. Mélodie THIOULOUSE source

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