Durant l’été, un hélicoptère surveille vos maisons

samedi 1er août 2009

Un hélicoptère a survolé, jeudi, entre 19 heures et 21 heures, les communes à l’ouest d’Orléans. Cette surveillance aérienne assurée par la police a pour but de dissuader les cambrioleurs.
18 h 50. Après deux annulations successives, notamment pour cause de mauvais temps, toutes les conditions étaient réunies, hier, pour le survol en hélicoptère des communes à l'ouest d'Orléans. Aux commandes de cette opération menée par la police : le brigadier-maj Un hélicoptère décolle de l’aérodrome de Saint-Denis-de-l’Hôtel. À bord de cet « Écureuil » prêté par la Section aérienne gendarmerie de Tours (Indre-et-Loire), le lieutenant Laurent Kouvtanovich, pilote, le maréchal des logis chef Cyrille Dhoutaut, mécanicien de bord, tous deux gendarmes, et le brigadier-major Évelyne Santerre, policière, chef des secteurs de Saint-Jean-de-la-Ruelle, d’Ingré et de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Sa mission : survoler ces trois communes, plus Ormes - « le secteur ouest » -, et détecter tout élément anormal qui pourrait faire suspecter un cambriolage. « Il s’agit de surveiller si un individu ne se trouve pas dans le jardin d’une maison dont les volets sont clos, d’être attentif aux mouvements suspects, aux véhicules qui sont garés à proximité des pavillons, notamment les véhicules de grand gabarit », explique le brigadier-major Évelyne Santerre. « Mais il faut aussi savoir faire la part des choses entre ce qui est normal et ce qui est suspect. » Munie de cartes et d’une liste d’une soixantaine de résidences à surveiller, Évelyne Santerre a aiguillé le pilote vers les zones susceptibles d’attirer les cambrioleurs : les maisons cossues du bord de Loire, l’ancienne usine Michelin à La Chapelle-Saint-Mesmin, les zones pavillonnaires d’Ingré et de Saint-Jean-de-la-Ruelle, le Pôle 45 à Ormes, notamment.
Au sol, dix officiers de police, répartis dans trois voitures, dont une de la Bac (Brigade anticriminalié), ont également sillonné ces quartiers, contrôlant les maisons inscrites à l’opération Tranquillité vacances, menée, depuis une dizaine d’années, par la police et la gendarmerie (lire par ailleurs). En liaison radio permanente avec l’hélicoptère, ils recevaient les indications du brigadier-major.
« Au sol, la grande difficulté, pour les voitures, c’est le mobilier urbain, les venelles... Si j’aperçois un cambrioleur en fuite, je peux guider mes collègues », souligne Évelyne Santerre, ravie de voir le secteur dans lequel elle travaille au quotidien pour la première fois de haut.
Après avoir survolé pendant près de deux heures les quartiers de La Prairie, des Chaises et des Salmoneries, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, entre autres ; après s’être assuré qu’aucun pensionnaire du centre d’éducation fermé de La Chapelle-Saint-Mesmin ne s’est fait la malle dans les champs alentours ; après avoir jeté un oeil sur les entreprises du Pôle 45 d’Ormes... La mission s’est terminée, vers 21 h 30. Rien à signaler, cette fois-ci. Marion Bonnet source

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