Crash d’hélicoptère dans la Marne

mercredi 22 juillet 2009

Hier, à 9 heures du matin, un hélicoptère de traitement s’est crashé dans les vignes à Châtillon-sur-Marne. Le pilote est légèrement blessé.
« Il a pu sortir tout seul de l’hélicoptère, puis il a presque perdu connaissance. Il est sous le choc », racontent les premiers témoins qui travaillaient dans les vignes au moment où s’est produit l’accident.
Les pales de l'hélicoptère ont heurté le sol, provoquant la chute de l'enginAlors qu’il survolait le coteau à basse altitude afin de projeter du sulfate de cuivre, le pilote aurait perdu le contrôle de son appareil suite à un coup de vent, selon la gendarmerie.

Coup de vent
Il tentait de poser l’hélicoptère sur un chemin viticole, quand les pales de l’hélicoptère ont heurté le sol, provoquant la chute de l’engin. Ce dernier s’est retrouvé le nez planté dans la terre, sur la parcelle dite des Grillauts sur la commune de Châtillon-sur-Marne.
Dans le choc, la queue de l’hélicoptère s’est rompue, les pales de l’hélice se sont tordues et la verrière de la cabine s’est brisée en percutant les piquets de la vigne. « Le pilote aurait bien pu être empalé », remarque l’un des gendarmes dépêchés sur les lieux. Plus de peur que de mal, finalement, c’est le bras en écharpe que l’homme de 44 ans, salarié de la Vigneronne, une société sparnacienne de traitements par hélicoptère, a été transporté à l’hôpital d’Epernay pour une visite de contrôle.

Le bras en écharpe
Une vingtaine de pompiers et presque autant de gendarmes ont occupé le terrain toute la matinée, afin de prévenir tout risque d’explosion et de procéder aux premières constatations. « Nous avons d’abord pris en charge le pilote dans notre ambulance puis nous avons redressé l’appareil », indique le lieutenant Briand, du centre de secours de Dormans. « Le réservoir de kérosène n’a pas été percé, mais nous avons tout de même placé une lance incendie à proximité de la carcasse en prévention ».
L’enquête a été prise en charge par les gendarmes de Châtillon-sur-Marne, assistés de la brigade des transports aériens, basée à Reims. « L’inspection de l’hélicoptère, ainsi que les auditions du pilote et des témoins, nous permettront de déterminer les causes du sinistre », a expliqué un officier. Le sulfate de cuivre (produit utilisé pour lutter contre l’oïdium et le mildiou), qui s’est répandu, ne présente aucun risque de pollution, mais quelque 100 m² de vignes appartenant au Châtillonais Yves Meunier ont été détruits par la chute de l’appareil. Rémi HAVYARIMANA source

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