Le nombre de rotations des appareils sera limité, notamment pour éviter les nuisances sonores.
Les mouvements d’hélicoptères de transports publics dans la presqu’île de Saint-Tropez (Var), où le nombre d’hélisurfaces a été réduit à dix sur la centaine existante, seront cette année contrôlés au quotidien, a annoncé mardi à Cogolin la sous-préfète de Draguignan, Corinne Orzechowski.
"Quatre gendarmes de la compagnie des transports aériens de Nice sont affectés dans la presqu’île où ils auront à veiller au respect du nouvel arrêté qui règle les mouvements d’hélicoptères dans la presqu’île de Saint-Tropez" a déclaré la représentante de l’Etat.
Désormais, sur chacune des hélisurfaces de Gassin et Saint-Tropez, les mouvements des appareils sont limités à vingt au quotidien. En ce qui concerne Ramatuelle, le nombre de mouvements reste égal à dix, compte tenu de la concentration des hélisurfaces près de la plage de Pampelonne.
Pour prendre en considération l’intérêt économique de cette activité, les créneaux horaires autorisés ont été élargis. Désormais les rotations pourront avoir lieu entre 10 h 00 et 13 h 00 et entre 16 h 00 et 20 h 00.
L’association "Halte Hélico", qui avait menacé l’an dernier de bloquer Saint-Tropez, s’est félicitée, par la voix de son président Jean-Claude Molho, de "ces nouvelles dispositions qui devraient diminuer de 30 à 40 % les nuisances".
L’an dernier, alors que 200 mouvements étaient autorisés, l’association avait enregistré 9.000 rotations entre le 15 juin et le 15 septembre. Avec une autre association de défense de riverains, elle a depuis poursuivi en justice les opérateurs contrevenants et leur réclame au total 150.000 euros de dommages et intérêts. Les jugements ont été mis en délibéré au 15 septembre prochain. source