Vingt pilotes en manœuvre au stade

vendredi 26 octobre 2012

Bar-sur-Aube. De lundi à jeudi, une trentaine de militaires se sont retrouvés à Bar-sur-Aube pour des exercices de vol à bord d’hélicoptères « Gazelle »

 Pilotes et mécaniciens vérifient l'appareil avant et après le vol.« Vous avez la clim, là-dedans, monsieur ? » Les élèves de 3e option audiovisuel - qui réalisent un court-métrage bientôt diffusé à la cité scolaire- mais également ceux de terminale électronique du lycée professionnel de Bar-sur-Aube, ont été tout particulièrement intéressés par leur visite mercredi au stade : quatre hélicoptères « Gazelle » du premier régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg (Moselle) étaient en effet présents à Bar-sur-Aube de lundi à jeudi pour une manœuvre.
« On sort de nos infrastructures régimentaires pour s’entraîner et vivre dans des conditions un peu plus précaires », indique le capitaine Johann Gousseaux, commandant la première escadrille d’hélicoptères d’attaque, alors qu’il se trouve dans l’entrée du cosec où la trentaine de militaires, dont vingt pilotes, a établi son campement pour ces quelques jours. « D’un point de vue aéronautique, on met en œuvre tous les savoir-faire qui nous sont demandés en opération, c’est-à-dire pouvoir décoller de jour, de nuit dans tout le panel des missions : en reconnaissance, en destruction d’objectifs dans la profondeur ou au pilotage, au vol technique, c’est-à-dire dans la tranche de 0 à 50 m du sol », précise-t-il.
Les Baralbins ont d’ailleurs pu voir et entendre les machines survoler Bar-sur-Aube et ses environs ces derniers jours.

De retour de Libye et d’Afghanistan
Les Gazelle Viviane, en Afghanistan, participent à toutes sortes de missions, que ce soient de l'appui-feu, de l'escorte de convoi, le rapatriement de personnes blessées.« Les machines ont une quarantaine d’années donc on a des instruments à aiguilles, contrairement aux hélicoptères nouvelle génération qui ont des écrans de contrôle », explique, à bord d’une des Gazelles, le lieutenant Julien Mapelli, jeune pilote originaire de Bar-sur-Aube, qui ne cache pas son impatience à l’idée de pouvoir se mettre aux commandes d’un Tigre, hélicoptère qui devrait remplacer le Gazelle à Phalsbourg en 2013.
« Les Gazelles Viviane, en Afghanistan, participent à toutes sortes de missions, que ce soient de l’appui-feu, de l’escorte de convoi, le rapatriement de personnes blessées. On fait beaucoup de vols de nuit également avec les Américains et les Turcs », raconte pour sa part le lieutenant Ludovic Pernot qui a participé à des missions en Afghanistan et en Libye.
Au stade, il y avait des pilotes mais aussi des mécaniciens. Ils étaient quatre sur cette manœuvre. « Notre travail, c’est la mise en œuvre des hélicos, c’est de les préparer au vol selon un code particulier », souligne le maréchal-des-logis Clément Blanc, mécanicien, qui précise avoir presque autant d’heures de vol au compteur que les pilotes eux-mêmes puisque au cours des missions - sauf au cours de missions spéciales où ils ne peuvent être embarqués - depuis le siège arrière de l’engin, les mécaniciens vérifient le bon déroulement du vol, indiquent la marche à suivre en cas de problème technique et sont également amenés à surveiller les abords proches de l’hélicoptère.
L’équipe était complétée par deux militaires du dépôt des essences et sept réservistes du 61e régiment d’artillerie de Chaumont qui constituaient l’équipe de garde afin de surveiller les équipements la nuit.
Si les jeunes de la cité scolaire sont venus sur le site mercredi, de nombreux badauds ont aussi pu admirer les machines au cours de la semaine. (...) Lire la suite sur lest-eclair.fr

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