Héli Béarn : les transporteurs de l’extrême au-dessus des montagnes ariégeoises

jeudi 16 février 2012

Comme son nom ne l’indique pas, Héli Béarn est une entreprise ariégeoise implantée depuis trois ans à l’aérodrome de Pamiers les Pujols, spécialisée dans le transport aérien en montagne.
Le pilote Sylvain Barro interviewé - Photo © MidiNews 2012Ce sont deux Couseranais (pour la petite histoire, deux amis d’enfance), qui font fonctionner les trois hélicoptères de la base : deux Lamas et un Ecureuil B3+, utilisables sur un rayon d’action de 500 km autour de Pamiers.

Si la mission est trop éloignée de la base, Guy Maury, mécano, assistant de vol, veille à approvisionner les machines à l’aide du camion de ravitaillement transportant des futs de kérosène. Les machines sont gourmandes, il faut compter un fut par heure de rotation.

« Si nous devons nous éloigner davantage, la base de Pau équipée de trois autres machines peut prendre le relais » explique Sylvain Barro, le pilote.

Ce passionné a fait carrière dans l’armée avant de se reconvertir dans les transports en hélico : « il y a quinze ans que je fais ce métier, j’ai travaillé au Pôle Sud où je ravitaillais les bases scientifiques à partir d’un bateau, à La Réunion, en Algérie avant de pouvoir revenir au Pays il y a plus de deux ans et demi »

Côté savoir-faire, notre Ariégeois en connaît un rayon : travaux d’accès difficile en haute montagne, gros œuvre (transport de mini-pelles, de ciment ou de tout autre matériel pour travaux de géni civil), ravitaillement de refuges, restauration de cabanes pastorales, surveillance de barrages, déclanchement d’avalanches… rien ne l’impressionne, il trouve une solution à toutes les problématiques.

L’an passé, il a travaillé pour EDF dans la vallée de Sentein, un chantier difficile où il fallait dévier une ligne haute-tension au Bentaillou et un peu particulier puisqu’il s’agissait de garantir la sécurité et la quiétude d’un couple de gypaètes, un oiseau sauvage protégé.

« Tous nos appareils sont équipés de crochets pour adapter des élingues, avec l’Ecureuil nous pouvons porter de 900 kg à une tonne jusqu’à 2000 mètres d’altitude, ensuite plus on monte, moins on porte ».

Dès les premiers flocons, Sylvain équipe les hélicos de ski pour se poser sur la neige et la société vient de faire l’acquisition d’un panier permettant de transporter skis, perches à neige, tout ce qui est à la fois léger et encombrant, que l’on ne peut pas rentrer dans la machine :
« C’est un investissement de 15 000 euros mais qui permet d’améliorer notre travail comme le GPS embarqué […] autant de détails qui nous font aller cap direct sur les chantiers sans perdre de temps »

Dans quelques semaines, Sylvain attend un autre « joujou » encore plus puissant, l’Ecureuil B3E pour un transport de charges plus lourdes. (...) Lire la suite sur ariegenews.com
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