Eurocopter va dévoiler le X2, successeur de l’Ecureuil

jeudi 9 février 2012

Le fabricant d’hélicoptères devrait dévoiler dimanche prochain au salon Heliy-expo de Dallas son nouveau programme X2, appelé à succéder à son " best-seller ", l’Ecureuil, à partir de 2013.
Jamais deux sans trois. Après le X3 au salon du Bourget et le X4 en octobre dernier, Eurocopter s’apprête à un lancer un troisième nouveau programme en 2012 : le X2. Selon nos informations, ce nouveau modèle sera dévoilé dimanche prochain à Dallas, en ouverture du salon Héli Expo.
Le X2 aura la lourde tâche de succéder à l’Ecureuil, le super " best seller " d’Eurocopter. L’an dernier, cette famille d’hélicoptère monomoteurs légers (2 tonnes) a représenté à elle seule près de la moitié des commandes (238 sur 457). Autant dire que ce lancement du X2 constitue un enjeu majeur pour Eurocopter, qui complétera ainsi le renouvellement complet de sa gamme d’hélicoptères civils pour la prochaine décennie.
Pas étonnant, dans ces conditions, que Eurocopter ait voulu conserver le voile sur ce programme, le plus longtemps possible. Le programme n’en serait pas moins à un stade de développement très avancé. Un premier prototype a effectué son premier vol il a y déjà près d’un an, à Marignane, siège d’Eurocopter et l’objectif serait d’obtenir la certification courant 2013.
Le remplaçant de plusieurs modèles

D’après les rares indiscrétions, le X2 aurait pour ambition de remplacer à lui seul plusieurs modèles de la famille Ecureuil, dont la capacité d’emport va de 5 à 7 passagers et de 1 à 2,5 tonnes, mais avec des performances accrues, notamment en matière de vitesse, aujourd’hui limitée à 250 km/h sur la gamme actuelle. De quoi lui permettre d’élargir le marché potentiel des monomoteurs légers.
Pour cela, le X2 serait doté d’un moteur plus puissant que l’actuel Arriel 2 de Turbomeca qui équipe l’EC130. Selon nos informations, la filiale de Safran a déjà développé un démonstrateur destiné à préparer le successeur de l’Arriel, qui permettrait d’atteindre une masse totale au décollage de 3 à 4 tonnes, contre 2,5 à 3 tonnes pour l’Arriel 2. (...) Lire la suite sur lesechos.fr

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