Les hélicos, les autres stars du Dakar

lundi 9 janvier 2012

Sans eux, le Dakar ne pourrait exister. Dans le ciel argentin et chilien, les hélicoptères sont partout. Si la mort de Thierry Sabine ou de Daniel Balavoine, causée par la chute d’un hélico le 14 janvier 1986 au Mali, est restée dans toutes les mémoires, plus aucun accident impliquant un hélicoptère n’a, depuis, fait de victime. De nombreux hélicoptères circulent dans le ciel argentin et chilien pour suivre la course au plus près et porter assistance aux participants - Photo AP/MARTIN MEIJA Leur multiplication a, en revanche, permis de secourir des centaines de personnes et de faire découvrir la course à des millions de personnes de par le monde.

Priorité à la sécurité
Trois hélicoptères médicalisés circulent en permanence au-dessus de la course. A leur bord, les médecins urgentistes sont capables d’intervenir à même la piste avec une célérité comparable à celle du Samu. « On est répartis le long du parcours pour qu’un appareil soit opérationnel dès qu’un accident est signalé au PC course, indique Etienne Lavigne, directeur du Dakar. Sur une course comme la nôtre, l’hélico est le seul capable d’intervenir n’importe où rapidement. » En cas de cascade d’accidents, les huit autres hélicoptères (organisation, télévision, forces armées) peuvent être réquisitionnés. Leurs occupants sont alors déposés en plein désert pour laisser la place aux blessés.

Des outils indispensables à la télévision
« Sans hélicoptère, il n’y aurait tout simplement pas de Dakar à la télévision. » Gérard Holtz, la voix du rallye sur France Télévisions, ne tarit pas d’éloges sur les performances de ses hélicos. « Cela nous permet d’être près des pilotes ; dès qu’ils sont arrêtés, on peut se poser pour les interviewer », explique Holtz. Comme sur le Tour de France, les images prises des airs représentent une vaste campagne de promotion pour les pays traversés. 30% du temps de retransmission est consacré aux paysages. De quoi faire rêver même les plus rétifs aux sports mécaniques.

La direction prend de la hauteur
« Delta pour Papa Charly. » Pour diriger le Dakar, Etienne Lavigne prend de la hauteur. Du départ des motards, salués au petit matin jusqu’à la tombée de la nuit, le patron du Dakar passe jusqu’à huit heures dans son hélico. Les yeux rivés sur la piste avec la radio qui grésille en permanence dans les oreilles, il dirige de la main son pilote, un ancien militaire. Delta peut à tout moment décrocher pour aller repérer un concurrent en détresse. « S’ils dévient de quelques centaines de mètres ou s’ils chutent derrière un obstacle, ils deviennent très difficiles à repérer visuellement », observe-t-il. Son travail de coordination demande une concentration extrême qui lui laisse tout de même quelques instants pour profiter du plus beau panorama de la course. (...) Lire la suite sur leparisien.fr

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