Les Pujols : Un détachement aérien de gendarmerie

mercredi 12 octobre 2011

On en parlait depuis longtemps, voilà qui est fait : le détachement aérien de gendarmerie (DAG) est installé sur l’aérodrome de Pamiers-Les Pujols depuis le 1er septembre. Le capitaine Valette assis dans l'hélicoptère EC 145 du DAG basé sur l'aérodrome de Pamiers-Les Pujols - Photo © Eric Thirion Il sera toutefois complètement opérationnel à l’été 2012. En effet, même si l’hélicoptère est basé aux Pujols, le hangar d’accueil et les locaux sont toujours en chantier.
Jusqu’à présent, le détachement aérien de gendarmerie fonctionnait de façon saisonnière, les interventions étant assurées le reste de l’année par la section aérienne de Toulouse. Les gendarmes du DAG dépendent directement du commandement national du groupement des formations aériennes de gendarmerie (GFAG) de Bordeaux. Cependant, ils travaillent en étroite collaboration avec les militaires du PGHM de l’Ariège, qui, bien que basé à Savignac, assure des permanences aux Pujols. Dix minutes après une alerte, l’hélicoptère du DAG et le PGHM sont prêts au décollage. La vie de quelqu’un dépend souvent de la rapidité des secours et le choix du rapprochement de la base sur Les Pujols n’y est certainement pas étranger.
« Le DAG que je dirige, explique le capitaine Valette est une base mixte. Si notre mission première est le secours en montagne grâce aux performances de l’hélicoptère EC 145, avec lequel nous nous déplaçons, nous venons aussi en soutien pour assuré la sécurité publique. Nous intervenons aussi au-delà du département, notamment en Haute-Garonne ou dans les Pyrénées-Orientales. Des accords internationaux nous lient également avec l’Espagne et l’Andorre. Nous pouvons venir en renfort dans le cadre de recherches de personnes en plaine, pister les braconniers en montagne, nous pouvons effectuer occasionnellement des surveillances routières, traquer des malfaiteurs ou repérer des lieux destinés à la drogue, sachant toutefois que le secours en montagne est prépondérant. »

Arrivé de Savoie, le capitaine Valette connaît bien l’Ariège pour avoir travaillé à la base de Toulouse au cours de sa carrière. (...) Lire la suite sur ladepeche.fr

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