Une grosse frayeur mais pas de blessé ! Il était 9 h 45 hier, à l’héliport de la principauté de Monaco, lorsqu’un hélicoptère privé - un superbe biturbine Agusta 109 - s’est crashé pendant la phase de décollage, juste sur le bord du tarmac, à environ six mètres au-dessus de la mer.
La machine a culbuté vers le vide, a perforé les filets de sécurité pour finalement se planter littéralement dans la digue située en contrebas de la piste.
Le pilote et son épouse, deux ressortissants suisses, mais résidents monégasques, sont sortis indemnes mais très secoués de l’appareil dont ils sont les propriétaires. « Ces personnes sont des habitués de l’héliport », explique Stéphane Raynaud, chef contrôleur de l’aviation civile.

À 10 h 30, l’appareil a été délogé de sa périlleuse position - entre la piste et la mer - par les sapeurs-pompiers de Monaco. La machine, très sérieusement endommagée, a été remisée dans un garage de l’héliport.

L’engin, rempli de kérosène, est « un modèle haut de gamme, très puissant, très moderne » précise Stéphane Raynaud. Il s’agit d’un Agusta 109, immatriculé en France. Qu’a-t-il bien pu se passer ? « Il y a eu une perte de contrôle au décollage, souligne Henri Bayol, chef de service de l’aviation civile. Une enquête est ouverte. »

La circulation aérienne a été stoppée dès 9 h 45. Elle n’a repris qu’à 11 h 30. Les transferts entre Nice et Monaco se sont faits par la route. Une alternative aussitôt mise en place pour assurer le transport des nombreux passagers. L’héliport assure en effet une centaine de rotations par jour, « 40 000 mouvements par an, dont environ 10 % de vols privés » note Henri Bayol. source

– Cliquez ici pour lire le rapport du BEA.