Fin d’après-midi hier près d’Étain (Meuse). Les militaires du 3e Régiment d’hélicoptères de combat de Rouvres-en-Woëvre-Etain ont l’estomac noué. Ils viennent d’apprendre qu’une Gazelle de leur base, avec à son bord un commandant de bord et un pilote - un capitaine et une sous-lieutenant d’une trentaine d’années -, vient de se crasher dans un champ, quelques minutes après son décollage. Très vite, la tension retombe : l’équipage est sain et sauf.

Lors d’un exercice, à Rouvres, deux hélicoptères ont décollé en même temps. Mais l’un d’eux a piqué du nez, sous les yeux de l’autre équipage, qui a pu immédiatement alerter les secours. Le crash a eu lieu sur un terrain herbeux et boueux, difficile d’accès pour les dizaines de pompiers et gendarmes mobilisés. À première vue, aucune fracture, pas de blessures : les militaires ont tout de même été transportés à l’hôpital de Verdun pour des examens de contrôles par le SAMU de la Meuse.

Sur place, le chef de corps du 3 e RHC, le colonel Frédéric Turquet, est soulagé : « Ce genre d’accident est extrêmement rare. Nous avons perdu un hélicoptère mais le principal, c’est que nos militaires soient en vie. » Le crash a eu lieu au cours d’un exercice, « tout à fait banal, qui ne présentait pas de difficultés majeures ». Les conditions météorologiques étaient également très bonnes. (...) Lire la suite sur estrepublicain.fr

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