« Ça va faire cliché, mais la journée de lundi, c’était la guerre... les balles en moins... »

mercredi 7 avril 2010

« Ça va faire cliché, mais la journée de lundi, c’était la guerre... les balles en moins... » Vincent Saffioti, commandant de la base Sécurité civile de Grenoble et Franck Guérin étaient lundi de permanence à l’Alpe d’Huez quand la série d’avalanches s’est déclenchée. Franck Guerin, mécanicien opérateur de bord à la base de la Sécurité Civile de Grenoble / photo Alpe d'Huez - Photo Frédérique Verhaeghe Le Dauphiné Libéré Sept avalanches en moins de deux heures. Dans les massifs de l’Oisans, du Taillefer et de Belledonne. Elles ont fait au total, deux morts. Le premier, Pierre-Yves Foissat, 45 ans et demeurant à Jarrie, est décédé dans la Combe des Ramays sous le Taillefer lundi matin. Le second, Michel Carenini, 53 ans, de Saint-martin-d’Hères, grièvement blessé dans l’avalanche du lac du Crozet, est mort hier des suites de ses blessures.

Des secours dans des conditions extrêmes
« Avec l’équipage du Versoud, on a enchaîné les secours et les rotations dans des conditions apocalyptiques et des vents à plus de 70 km/h. On posait une équipe de secouristes, on allait en chercher une autre, on ramenait du monde... Le tout en gardant toujours un oeil sur les conditions aérologiques, météorologiques et en calculant en permanence la puissance de l’appareil, ce qu’il reste de carburant, le nombre de personnes qu’on va pouvoir embarquer... Hier soir, j’ai terminé un secours avec les deux réservoirs sur la réserve... » De son côté, Franck, qui est le mécanicien et opérateur de bord a travaillé jusqu’à 22 heures pour remettre la machine en état afin qu’elle soit en capacité de voler de nuit ou dès ce matin. C’est ce dernier d’ailleurs qui a retrouvé la trace du miraculé de l’avalanche de la combe des Ramays sous le Taillefer. « Les secouristes nous ont dit de chercher en aval de l’endroit où ils avaient trouvé la première victime. On a suivi la combe et j’ai commencé par voir un gant, puis un bâton et finalement une peau de phoque et des traces de sang. Généralement, c’est mauvais signe... Mais j’ai vu des traces de pas et on a repéré le miraculé. On peut vraiment parler de miracle parce qu’il a dévalé 800 mètres de dénivelé, sauté une barre rocheuse de 60 mètres et qu’il s’en sort très bien. » « Ça fait plaisir ! C’est pour ramener des gens vivants qu’on fait ce boulot. Ça vaut pour les personnes piégées en montagne comme pour les secouristes. (...) Lire la suite sur le dauphine.com

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