Douze hélicos en l’air

vendredi 9 septembre 2011

Des fondus d’hélicoptères ont déchiré hier le ciel du Gers. Ils sont repartis ce matin
L'héliclub de l'Ain vole sur des appareils américains fabriqués en Californie, des R22 (deux places) ou R44 (quatre places) - Photo M. A.Les habitants de Simorre n’en reviennent toujours pas. Cette commune de l’est du département, d’ordinaire si tranquille, a été perturbée hier par des vrombissements assourdissants.

En fin d’après-midi, pendant plus d’une demi-heure, des hélicoptères ont survolé le village, avant de se poser tous au même endroit : dans le parc du gîte que tiennent Jean-Michel Barrailh et sa femme.

Ce n’est pas un hasard si cette bande de passionnés a choisi cet endroit : Jean-Michel lui aussi est des leurs. Il a passé son brevet de pilote avec eux, il y a quelques années, dans leur Héliclub de l’Ain.

Comme tous les étés, ils ont organisé un voyage. Après le Maroc, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, ils ont choisi de sillonner le ciel de France cette année.

Le rêve de Jean-Michel
Partis de Bourg-en-Bresse samedi dernier, ils ont filé sur Cholet, en Vendée, avant de mettre le cap sur Belle-Île. « Là, on a piqué plein sud et hier nous étions à Biscarrosse », explique Patrick, chef pilote.

Aujourd’hui, on s’est fait plaisir et on a longé la côte jusqu’aux Pyrénées où nous avons fait une halte, avant de tirer vers l’est pour rejoindre notre pote Jean-Mi. »

S’ils peuvent se permettre ce genre de périple, c’est qu’ils ont fait de leur club le « premier de France », proclame Patrick.

Plus de 200 pilotes de toute la France ont été formés par eux. Aujourd’hui, ils sont autant de prétextes à des haltes lors de leurs virées dans les airs. Jean-Michel les envie. Depuis qu’il a quitté l’Ain, en 2000, pour retrouver son Gers natal, il ne rêve que d’une chose : avoir son propre hélicoptère et créer son club.

Quand il a cherché son pied-à-terre gersois, il a émis une exigence : « Il fallait que des hélicos puissent atterrir. » Pari gagné. Ces dernières années, pour ne pas « perdre la main », il s’entraîne régulièrement à Nogaro.

Dès ce matin, ses hôtes d’un jour ont tous repris les airs, clouant Jean-Michel au sol. (...) Lire la suite sur sudouest.fr

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