Il aura fallu trois anniversaires à fêter pour faire venir la coupe d’Europe d’hélicoptères au Touquet, d’hier à demain. Décollage immédiat pour une manifestation de quatre épreuves pour dix-sept équipages qui devrait ravir de nombreux curieux entre l’aéroport et le front de mer.
Les 100 ans de la station, les 75 de l’aéroport et les 50 ans de la SEMAT, qui gère ce dernier... Ce concours de circonstances ne pouvait qu’aboutir à l’accueil d’une manifestation en trois dimensions qui a commencé hier avec une première épreuve, une espèce de course d’orientation aérienne jusqu’au-delà de Montreuil, le long de la Canche. GPS bannis, les pilotes devaient trouver des balises dans un temps imparti au départ de l’aéroport touquettois avant une arrivée sur l’aérodrome de Berck. Ce qui explique le défilé de petits hélicopères hier toute la journée au-dessus du Montreuillois : « Ce sont souvent des Robinson 22, de petites machines suffisantes pour les épreuves demandées », explique Frédéric Braun, membre de l’organisation. A savoir, deux sièges dans une bulle, un gros moteur derrière et une hélice au-dessus de la tête. Impressionnant.

Après la navigation hier (une carte indiquant le positionnement de balises à rejoindre livrée juste avant le départ), c’est justement le pilotage qui sera mis à l’épreuve aujourd’hui et demain : exercices de précision pour tester la dextérité des pilotes russes, belges ou français seront visibles des spectateurs ce matin depuis la terrasse de l’aéroport : les équipages évolueront à basse vitesse au-dessus du sol. Objectif ce matin : effectuer des déposes d’objets au bout d’une corde de 10 mètres avec beaucoup de minutie. Dans le cas contraire, c’est le capital points qui en fera les frais... et donc les chances de gagner. « Le pilote, qui ne voit pas sous sa machine, s’en remet beaucoup à son équipier dans ce genre d’exercice, reprend Frédéric Braun. La communication entre eux est fondamentale. » Une autre épreuve du même genre, minutée et toujours dans le cadre fermé au public de l’aéroport, ponctuera la journée. « Ce sont des épreuves qui ont du sens, justifie presque l’organisateur. Elles correspondent à l’activité de professionnels qui opèrent en montagne ou sur des plateformes pétrolières. Mais ici, elles ont clairement un aspect ludique. » (...) Lire la suite sur la voixdunord.fr