Dragon 50 : l’ange gardien des grandes marées

mercredi 31 août 2011

L’hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 50, veille sur la Baie, en particulier au momentdes forts coefficients de marées. Trois vols de sécurité littoral ont été programmés cette semaine.
 « Dragon 50 » effectue un vol de sécurité littoral sur la baie du Mont Saint-Michel, lundi en fin d'après-midi, en raison des fortes maréesLundi, 16 h 56. Dragon 50 décolle de sa base, à Donville-les-Bains près de Granville. À bord, deux membres de la Sécurité civile et deux sauveteurs côtiers de la Manche, parés à plonger en cas de nécessité. « Nous effectuons 54 vols programmés pendant l’année, explique le commandant Bernard Larrive, de la Sécurité civile. Lors des grandes marées majoritairement, chaque fois que le coefficient dépasse 95, parfois aussi lors de fortes affluences comme pour le 14 juillet. » Entre 99 et 112, les coefficients de ces trois derniers jours incitent à la vigilance. L’hélicoptère est plus que jamais mobilisé pour veiller sur la Baie.

Un terrain de jeu découvert sur des kilomètres, les pêcheurs à pied s’en donnent à coeur joie. Dragon 50 quadrille le secteur. Chaque promeneur est épié par les quatre membres d’équipage. « Nous surveillons particulièrement les plages de Saint-Martin-de-Bréhal, poursuit le commandant Larrive, les yeux fixés sur les marcheurs. Des gens s’y font fréquemment encercler par l’eau. »

« Ils refusent d’abandonner leur pêche »
Ce jour-là, très peu de monde au sol. Même constat sur toute la zone de surveillance, du Sénéquet au Mont-Saint-Michel, en passant par les îles Chausey. « C’est désert, ils sont déjà rentrés. » En dessous, la mer engloutit les bancs de sable à une vitesse vertigineuse. « C’est ça que les pêcheurs ne réalisent pas, regrette Loïc Roiesnel, plongeur des pompiers de Granville. Quand ils sont trop loin pour rentrer à temps, certains ne comprennent pas pourquoi on veut les hélitreuiller. Parfois nous sommes obligés même d’insister parce qu’ils refusent d’abandonner leur pêche. »

L’inconscience du danger de ces marées pousse les promeneurs à s’aventurer trop loin. Au pied des falaises de Carolles, un groupe attire l’oeil des sauveteurs. Un chemin à proximité permet de remonter vers la cabane Vauban. Mais il faut s’assurer qu’ils l’ont repéré. Le mécanicien opérateur de bord, Fabrice Coste, intervient : « Je vais leur demander s’ils connaissent la région. » Une brève question par haut-parleur, l’un des membres du groupe fait signe qu’ils se dirigent vers le chemin. Pas de danger, l’hélicoptère peut s’éloigner.

18 h 08, l’équipe retrouve la terre ferme. Cette fois-ci, aucune intervention n’a été nécessaire. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Depuis le 1er janvier, l’hélicoptère de la Sécurité civile a effectué 33 missions de recherche, 35 missions de prévention et 149 missions de secours, dont 54 ont nécessité un treuillage. (...) Lire la suite sur saint-lo.maville.com

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.