Le marché des Evasan par hélicoptère connaît un nouveau rebondissement, avec le retrait de l’autorisation d’Hélicocéan d’atterrir sur le toit du CHT. Le syndicat des médecins urgentistes manifeste son agacement, tandis que le gouvernement laisse planer le suspens.
« Non seulement, on ne peut pas faire appel à la société qui a remporté le contrat (Inaer). Mais Hélicocéan ne peut plus se poser sur l’hôpital. On revient six ans en arrière », résume le Dr Gérald Pochard, président du Syndicat des médecins urgentistes de Nouvelle-Calédonie. Jusqu’ici silencieux, le syndicat commence à s’agacer de la situation « ubuesque », qui le place en porte-à-faux.
La société Inaer, qui a remporté l’appel d’offres lancé par l’hôpital, est toujours confinée dans un hangar, faute d’autorisation d’exploitation par le gouvernement.
Les médecins régulateurs n’ont pas d’autre choix que de continuer à appeler Hélicocéan en cas d’urgence. Ce qu’ils font en alertant le haussariat. « Car, a priori, c’est nous qui sommes responsables en cas de problème en faisant partir une équipe et un patient dans un monoturbine », poursuit le Dr Pochard. (...) Lire la suite sur lnc.nc