Quand le médecin arrive par la voie des airs...

samedi 23 mai 2009

Lorsqu’un urgentiste descend de l’hélicoptère sur un bateau, il doit oublier le milieu hostile pour ne penser qu’à soigner la victime. C’était l’objet d’une formation, hier, à Saint-Quay-Portrieux.
Des médecins du Samu s'entraînent à l'hélitreuillage en mer, pour savoir, le moment venu, oublier le milieu hostile et ne penser qu'à soigner les victimes - Photo Ouest-FranceSoleil, mer calme, ce vendredi à quelques encablures de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor). C’est rarement le cas quand un coup de fil sort le médecin de son hôpital pour filer, sur une mer démontée, apporter les premiers soins à un marin blessé.
Le Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Saint-Brieuc « fait une dizaine de secours en mer chaque année », estime le docteur Hamon, patron du service. Et presque autant d’hélitreuillages. Le Samu 22 est labellisé Samu maritime.
Aujourd’hui, Christian Hamon et ses collègues sont à l’entraînement. Objectif : effacer l’appréhension pour que le médecin se concentre sur sa mission de soins, « comme s’il ne se trouvait pas sur un espace restreint et instable », précise William Abbest, responsable de la SNSM à Saint-Quay-Portrieux.
L’équipage de Dragon 50, l’hélicoptère de Granville, encadre la descente des médecins sur deux vedettes de la Société nationale de sauvetage en mer, à l’aide d’un câble, pour secourir une victime fictive. Avant d’effectuer le premier geste de soins en mer, il faut avoir réussi à accéder à la victime.

Première descente
« C’est délicat la descente au bout du câble », prévient Xavier Lagarde, pilote instructeur à la base de la Sécurité civile de Granville. Aux commandes de Dragon 50, l’un des deux hélicoptères qui se partagent les hélitreuillages en mer entre Granville et Quimper, il a embarqué médecins et infirmières.
Alors, comment se sont-ils comportés à vingt mètres de haut, les médecins de Saint-Brieuc ? « Très professionnels », assure le pilote de Dragon 50. Pour Olivier Papin, c’était la première descente. Impression au retour : « C’est rapide, on n’a pas le temps de réfléchir. On fait confiance au pilote. Ne penser qu’aux gestes qu’on fera pour soigner la victime. » Marie-Claudine CHAUPITRE. source

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