Le lieutenant de l’Amandhelo rencontre ses sauveteurs

lundi 7 février 2011

Vendredi à 16 h, sur le stade de Kerjoseph, se posait un hélicoptère Dauphin de la base aéronavale Lanvéoc-Poulmic venu en représentation pour les enfants des écoles mais aussi pour montrer la solidarité de la Royale avec les naufragés de l’Amandhelo mais « nous sommes aussi des marins et cette solidarité s’applique pour tous les gens de mer » explique le pilote et commandant de bord le lieutenant de vaisseau Jacques Vergoest.
Christophe Kermabon avec les membres de l'équipage de la 35F qui ont participé à son sauvetage - Photo Ouest-FranceL’équipage, Jean-Baptiste Naudin, enseigne de vaisseau et copilote, les officiers-mariniers, premier-maître et second-maitre, le treuilliste Michel Guizio, le plongeur Damien Moreno sans oublier le médecin principal Christophe Albert, étaient heureux de rencontrer celui qu’ils avaient recherché et transporté en urgence, à l’hôpital Bodelio, à Lorient, en hypodermie avancée, après son sauvetage in extremis par les pompiers de Moëlan.

En alerte permanente
L’hélicoptère, un Dauphin, peut embarquer 4 naufragés. Son rayon d’action est de 130 milles et son autonomie de trois heures. Cette voilure tournante destinée au sauvetage en mer ou sur terre entre autres missions, fait partie de la flottille aéronavale basée à Hyères, dans le Var. Cette unité détachée sur les côtes françaises, en 5 bases, 2 hélicoptères pour les secours (Le Touquet, La Rochelle et Lanvéoc-Poulmic), a pour mission d’intervenir du Mont Saint-Michel à Vannes.
Ces deux équipes sont, à tour de rôle, en alerte permanente et peuvent prendre l’air en trente minutes sur alertes. L’an passé sur la base de Lanvéoc-Poulmic, la flottille 35 F est intervenue une centaine de fois pour sauver 60 personnes. La Marine nationale ayant sauvé 700 personnes sur les 450 missions y compris celle des inondations de Draguignan, « une année exceptionnelle pour un bilan exceptionnel ».
Christophe Kermabon qui se considère comme un miraculé du naufrage, était heureux de rencontrer l’équipage qui a participé à son sauvetage. « Lors du naufrage, je me trouvais à l’arrière du bateau lorsqu’un paquet de mer m’a projeté à l’eau, j’ai nagé, appelé après échouage sur les rochers, après je ne me souviens plus de grand-chose. »
« Je remercie chaudement mes sauveteurs et constate que la solidarité des gens de mer n’est pas un vain mot. Je navigue depuis 4 ans avec l’Amendhelo. Je suis actuellement en accident du travail. Je ne sais pas combien je serai payé et si je reprends la pêche un jour. » source

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