Pour limiter les missions de sauvetage en mer

mercredi 20 mai 2009

L'hélicoptère de la Protection civile récupère un passager du bateau au moyen du treuil. (Photo C. C.)« Embarquement immédiat, l’hélicoptère arrive sur zone ». L’ordre vient directement du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d’Etel (Morbihan). Les deux vedettes de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), celle de la Gendarmerie, des Affaires maritimes et les zodiacs des sapeurs-pompiers prennent la mer.

Dans les airs, l’hélicoptère des gendarmes, Écu 33, celui de la Protection civile, Dragon 33 et le gros Super Puma de l’Armée de l’air à Cazaux, s’envolent. Tous ces moyens, heureusement, ne sont déployés que pour un exercice voulu par les Affaires maritimes. L’opération a pour but de sensibiliser tous les vacanciers de l’été à la sécurité en mer.

Des moyens spectaculaires
Hier, en face du port d’Arcachon, ils démontraient tout leur savoir-faire au public. Hélitreuillage depuis l’eau et d’un bateau, transbordement d’un blessé d’une embarcation à l’autre et largage de canot de sauvetage. Les sauveteurs répètent toujours les mêmes gestes extraordinaires.

Pourtant, ils font partie de leur quotidien. La vedette « Notre-Dame-des-Passes » de la SNSM d’Arcachon, ne sort presque que dans le bassin. Elle a fait plus d’une centaine d’interventions l’année dernière. Dans la période estivale, le rythme devient fou avec trois à quatre interventions par jour. « On part pour une après-midi et l’on reste trois jours de suite sur l’eau », constate l’un des bénévoles de l’équipage.

Pour preuve, en plein exercice, la vedette se déroute. Le CROSS signale un bateau qui a rompu ses amarres. Il dériverait sur le Bassin, sans skipper à son bord. Cela représente un danger pour les autres plaisanciers. Il faudra le remorquer jusqu’au port.


Des missions quotidiennes

Quelques minutes après, les sapeurs-pompiers ont repéré l’embarcation échouée sur un banc de sable. L’opération de remorquage est annulée. Le propriétaire préfère le ramener à bon port par ses propres moyens. Si les secours à personne sont toujours gratuits, celui des biens est payant. Ils retournent sur la zone d’exercice. Le Super Puma de l’armée va larguer une chaîne de survie. Du radeau gonflable aux ancres flottantes en passant par le ravitaillement et la radio.

En un passage, l’hélicoptère donne tous les moyens aux naufragés de rester quelques heures, voir quelques jours, au milieu de l’eau. Impressionnant, mais il vaut mieux ne pas avoir à s’en servir. Cédric Citrain source

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