Un hélicoptère disparait dans l’Antarctique avec quatre personnes à bord

vendredi 29 octobre 2010

Un hélicoptère a disparu, au large de la Terre Adélie, dans l’océan Antarctique, et on est « sans nouvelle » des quatre personnes à bord, a annoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf).
L’appareil, à bord duquel se trouvaient un pilote, un mécanicien et deux personnels de l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (Ipev), avait décollé de l’Astrolabe, le navire de l’Ipev qui assure les rotations de personnels entre l’Australie et la base française de Dumont d’Urville.

« Compte tenu du fait que le contact radio n’a pas pu être rétabli, en raison du mauvais temps et de la portée limitée au sol de ces émissions radio (VHF), on est sans nouvelle des quatre personnes à bord » de l’appareil, précisent les Taaf.

Le pilote a déclenché sa balise de détresse, et un deuxième hélicoptère a essayé de rejoindre la position indiquée, « mais il a dû y renoncer, en raison de la dégradation des conditions météorologiques ». Les recherches ont dû être interrompues par la nuit. Elles reprendront demain « en fonction des conditions météorologiques ». source
...
Crash d’hélicoptère en Antarctique : des débris et trois corps repérés
Un signal de détresse avait été repéré
Les deux avions, survolant la zone d’où emettait la balise de détresse de l’hélicoptère de l’Institut Paul-Emile Victor (Ipev, installé à Brest) disparu en Antarctique, ont repéré des débris éparpillés sur 150 mètres, ce qui indiquerait un choc important au sol, selon les deux équipages. L’un des deux avions a largué des équipements de survie à proximité de l’épave. Il a également aperçu trois corps dans la zone d’impact.

L’hélicoptère emportait un pilote, un mécanicien, et deux membres de l’institut polaire, dont l’identité n’était pas connue, hier. Il assurait la liaison entre l’Astrolabe, un des bateaux de l’Ipev, et la base Dumont d’Urville. Son signal radio a été perdu à 18 h, heure locale (10 h en France), jeudi. Depuis, seule la balise de détresse continue d’émettre.

Le signal de détresse avait été localisé à quelque 100 kilomètres de la base française de Dumont d’Urville. source
...
30-10-2010 Aucun des quatre passagers à bord d’un hélicoptère français qui s’est écrasé jeudi dans l’Antarctique n’a survécu. L’appareil acheminait des techniciens de l’Institut polaire sur la base de Dumont-d’Urville.
C’est désormais confirmé. Aucun des quatre passagers à bord d’un hélicoptère français qui s’est écrasé jeudi dans l’Antarctique n’a survécu, ont confirmé samedi les services de secours australiens, qui avaient repéré vendredi les débris de l’appareil. Ils ont confirmé que les quatre (personnes) à bord n’avaient pas survécu à l’impact du crash » a indiqué un porte-parole de l’Autorité australienne de sécurité maritime, précisant qu’une équipe française avait entrepris de récupérer les corps.

L’hélicoptère avait disparu au large de la Terre Adélie, dans l’océan Antarctique, avait annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf). L’équipage était composé de quatre Français, dont deux membres de l’Institut polaire Paul-Émile Victor (Ipev).

Vendredi, les forces aériennes australiennes avaient repéré trois corps sur la banquise. Les débris de l’appareil étaient éparpillés sur 150 mètres. Un avion australien a largué des équipements de survie à proximité de l’épave. L’Institut polaire a été créé en janvier 1992 pour mettre en œuvre des programmes scientifiques dans les régions polaires et subpolaires des deux hémisphères. Outre les ministères de la Recherche et des Affaires étrangères, sept organismes y participent (CNRS, Ifremer, CEA, TAAF, Météo-France, Cnes et Expéditions polaires françaises).

Durant l’été austral, d’octobre à mars, le navire océanographique Astrolabe effectue cinq rotations entre la Tasmanie et le continent antarctique. Il achemine des équipes scientifiques et techniques à la station Dumont-d’Urville, ravitaille la base et permet la relève des hivernants (le personnel qui passe l’hiver austral sur place).

Lors de la première rotation fin octobre, la banquise ne lui permet pas d’atteindre la station. Le navire s’arrête donc à la limite des glaces et ce sont les deux hélicoptères embarqués qui acheminent les personnels à destination. Anne Jouan source

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.