La très haute tension sous surveillance

mardi 21 septembre 2010

Le temps pluvieux et maussade qui a sévi jeudi a contraint un hélicoptère de la société Jet Systèmes Hélicoptères Services, société basée à Valence (Drôme), à se poser sur l’aérodrome de Rogé. Magnus Nilsson, technicien, et Yann Retault, pilote, photographient les lignes à très haute tension pour RTE, filiale d'ERDF - Photo DDM F.P. A son bord, le pilote Yann Retault, et Magnus Nilsson, le technicien. Leur travail, surveiller les lignes à très haute tension pour Réseau de transports d’électricité (filiale d’ERDF). « Nous devons photographier le tronçon d’une ligne à très haute tension entre Villeneuve et Montauban, qui fait 400 000 volts, pour RTE, explique Yann Retault. Hier, nous étions dans le Massif central, du côté d’Aurillac. Magnus dispose de deux écrans qui matérialisent la ligne. Je dispose également d’un écran avec une limite gauche, une limite droite et un axe médian. Je dois me positionner au-dessus de cet axe médian, ne pas m’en écarter, être parallèle au-dessus de la ligne à très haute tension afin que les photographies puissent être prises par l’appareil situé sous l’hélicoptère. Je survole les lignes à très haute tension à une altitude de 600 pieds (200 m) et à une vitesse de 28 nœuds maximum. Je peux seulement voler à une vitesse inférieure moyenne. Les photos prises sont ensuite transmises à RTE qui les exploite. Tant qu’il pleut, l’on ne peut prendre des photos, elles ne seraient pas nettes. Il faudrait tout recommencer. Et au prix où est l’heure de vol (1 500 €), l’on ne peut pas revenir en arrière ni aller sur une autre mission. Quand nous en commençons une, nous devons la terminer. Nous sommes obligés d’attendre que le temps se lève ». Le matériel électronique embarqué à l’intérieur du cockpit de l’hélicoptère, un AS 350 BA Ecureuil, « la machine la plus vendue au monde », selon Yann Retault, est impressionnant. « Lorsque nous photographions les lignes électriques, nous devons nous poser toutes les deux heures afin que les ordinateurs soient réinitialisés ».

1 mètre au-dessus...
Yann Retault, qui était militaire dans l’aviation légère de l’armée de terre avant d’entrer dans la société Jet Système Hélicoptères Services, vole également sur les lignes à haute tension (20 000 volts). « Lorsqu’on a la mission de les surveiller, l’on vole à 1 m au-dessus de la ligne. Avec moi, dans l’hélicoptère, il y a un navigateur et un observateur. Nous transmettons directement les informations à ERDF s’il y a un problème urgent afin qu’il soit résolu le plus rapidement possible ». J.F. source

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