Sécurité Civile : un été plus calme pour l’hélico

mardi 14 septembre 2010

Ange gardien du littoral, l’hélicoptère Dragon 50 a effectué moins d’interventions que l’été dernier. Revue de détails avec le chef de la base de Donville-les-Bains.

134 vols cet été.
Le Dragon 50 survole quotidiennement les côtes manchoises à chaque période de grandes marées, comme ici au-dessus de Saint-Martin-de-Bréhal. Familier des Granvillais, l’hélicoptère jaune et rouge joue depuis six ans les anges gardiens. Son rayon d’intervention est très large. Le Dragon 50 intervient entre le littoral manchois et l’île de Bréhat, affichant une vitesse de croisière de 240 km/h.

Sur la période du 15 juin au 11 septembre, l’hélicoptère a effectué 134 vols, dont 103 missions de secours ou de recherches.

Ces interventions comprennent les accidents, les transports inter-hospitaliers, les sauvetages maritimes et côtiers, les recherches et les vols dits de sécurité littoral.

Baisse de 10%
« Globalement, on constate une baisse de plus de 10 % par rapport à l’été 2009, où nous avions totalisé 151 vols », souligne Bernard Larrive, chef de la base de Donville-les-Bains.

Une statistique difficile à expliquer : « Cela peut être attribué à une baisse de la fréquentation ou au mauvais temps du mois d’août, mais il n’y a pas d’explications rationnelles ».

En revanche, sur les premiers jours de septembre, la base de Granville a enregistré beaucoup plus de sorties qu’à la même période l’an dernier, « surtout en missions maritimes ».

Piégés par la montée des eaux
Parmi les missions de l'hélicoptère : le sauvetage en mer (ici, lors d'un exercice au large de Granville) - Photo Archives Ouest-FranceAu total, 69 personnes ont été secourues depuis la mi-juin, contre 91 à l’été 2009. Samedi 11 septembre, le Dragon 50 a effectué sa dernière mission de l’été de surveillance du littoral en période de grandes marées. En 2010, 41 vols de ce type ont été programmés par la préfecture.

Cinq personnes piégées par la montée des eaux ont été hélitreuillées depuis le début de l’année. L’endroit le plus dangereux pour les promeneurs et les pêcheurs à pied ? Saint-Martin-de-Bréhal : c’est là que 75 % d’entre eux sont récupérés. « La majorité, ce sont des gens d’ici, pas des touristes, qui eux, se méfient davantage », conclut Bernard Larrive. Élisabeth PINEAU source

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