Les lignes vues du ciel

lundi 28 juin 2010

Une partie du réseau électrique de RTE a été inspectée par hélicoptère il y a quelques jours. Info était à bord…
Au-dessus de l’agglomération clermontoise… C’est un exercice de haute voltige auquel s’est livré RTE (Réseau Transport d’Electricité), du 21 au 25 juin dernier, au-dessus de l’Auvergne. Venu tout droit d’Albertville, un hélicoptère » maison » a parcouru à 33 km/h de moyenne plusieurs centaines de kilomètres de lignes à haute et très haute tension, afin de déceler d’éventuelles anomalies sur les câbles et les pylônes.
 » Nous faisons ces visites aériennes une fois par an sur le réseau. C’est de la maintenance préventive, complétées par des visites au sol ou montées sur pylônes » explique Patrick Virlogeux, directeur du GTE Auvergne (Groupe Exploitation Transport), basé boulevard Gustave Flaubert à Clermont-Ferrand. C’est précisément l’adresse de décollage et d’atterrissage de l’appareil, en l’occurrence un des neufs Ecureuils de la flotte nationale de RTE.

A quelques mètres des câbles
Avec plus de 26.000 heures de vol au compteur, Bruno Decelle connaît le réseau sur le bout des pales… C’est d’ailleurs un des pilotes les plus expérimentés de France. Tant mieux, car l’exercice est périlleux : les vols se font à basse altitude, à quelques mètres seulement des câbles… Un moment d’absence pourrait être fatal à l’équipage. En général, l’hélico évite de s’attarder trop longtemps au même endroit, pour ne pas faire » paniquer » les riverains.
La surveillance concerne également l’environnement des lignes : un arbre trop haut, une grue mal placée, une construction gênante… Le moindre problème est identifié pour ensuite être corrigé : » Pas grand chose ne nous échappe. Il peut arriver qu’on se pose si on voit un truc suspect. Nous faisons également des vols thermiques, pour détecter d’éventuels échauffements » précise le pilote.
L’entretien et la construction des lignes peuvent aussi se faire par hélicoptère. Le GTE Auvergne gère 56 postes de transformation et 2.300 kilomètres de lignes sur le Puy-de-Dôme, l’Allier et l’Est de la Creuse. Emmanuel THEROND source

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