Hier la direction d’Ixair n’a pas spontanément réagi à nos informations faisant état des menaces de fermeture qui pèsent sur son site auscitain. Lorsque nous avons pu la joindre, c’est Fabrice Bulteau, un « proche » de Laurent Safar, le PDG récemment nommé, qui s’est exprimé. Selon lui, c’est « un acte de malveillance » qui est à l’origine de ce que nous ont affirmé des salariés et dont nous avons rendu compte dans notre précédente édition. «  A l’heure où je vous parle, aucune décision n’est prise. Si décision il devait y avoir, ce serait fait dans les règles ». Fabrice Bulteau affirme que dans son groupe de telles décisions sont prises en comité de direction puis annoncées en comité d’entreprise. « Le prochain se tiendra à la fin du mois de mai et que je sache, le site d’Auch ne sera pas à l’ordre du jour ». A la question de savoir si le groupe Ixair se porte bien et si Auch n’est pas menacé, Fabrice Bulteau répond : « L’activité liée aux hélicoptères se porte d’autant mieux que l’activité économique dans son ensemble se porte bien. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Dans ce contexte, chaque appel d’offres gagné comme chaque contrat perdu, nous fragilise ou nous fortifie ». Et d’ajouter, « on n’est pas super bien » puis, parlant d’Auch, « si économiquement c’est viable, on y restera ». Des salariés prenant connaissance des propos de Fabrice Bulteau, assuraient hier soir « qu’ils ne sont ni plus rassurants, ni plus inquiétants quant à notre avenir ». Pour compléter nos informations parues hier, ils nous ont indiqué qu’Ixair est déployé sur cinq sites (Lanion et Le Castellet) et non sur trois (dont Auch) seulement et que sur ce dernier , en plus de l’atelier de maintenance d’ hélicoptères qui emploie une vingtaine de personnes, le groupe fait fonctionner aussi une école de pilotage avec un instructeur. source