Un hélicoptère volé à Nîmes Courbessac a été retrouvé

vendredi 3 septembre 2010

Tout récemment, la police a mis la main sur un hélicoptère qui avait été dérobé début août sur le secteur de l’aérodrome de Courbessac. Il s’agissait d’un petit aéronef. Mais l’utilisation de ce type d’appareil a suscité l’inquiétude des forces de l’ordre s’agissant d’une éventuelle évasion d’un établissement pénitentiaire. Des recherches sont toujours en cours pour tenter d’identifier les auteurs du vol. La PJ est saisie de l’affaire, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire. source
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14-09-2010 Les trois suspects arrêtés auraient volé un hélicoptère
L’appareil avait été volé en pleine nuit, à la mi-août sur l’aérodrome de Nîmes-Courbessac. Après un mois d’investigations, les policiers du SRPJ de Montpellier sont peut-être en passe d’élucider une enquête sortant de l’ordinaire. Hier matin, ils ont interpellé trois Nîmois, qui sont depuis interrogés sur leur participation au vol d’un hélicoptère !

La disparition dans la nuit du 16 au 17 août, sur l’aérodrome de Nîmes-Courbessac de ce petit appareil à deux places, un Hugues 300 utilisé pour faire des photos aériennes, avait été prise très au sérieux par les forces de l’ordre : par crainte d’un projet d’évasion, les prisons de Villeneuve-les-Maguelone, Perpignan et Muret avaient été mises en alerte. Un dispositif levé quinze jours plus tard,

lorsque l’appareil est découvert par un agriculteur de Cabrière, dissimulé sous des branches et une bâche.

Le vol avait été commis de nuit, alors que l’appareil se trouvait garé sur une remorque, près d’un hangar de l’aérodrome. Après avoir retrouvé l’engin, d’une valeur d’environ 100 000 €, les enquêteurs avaient abandonné la piste initiale du grand banditisme pour étudier de près des hypothèses plus locales. Bonne pioche : hier matin, ils ont arrêté trois suspects dans l’agglomération nîmoise, qui sont depuis en garde à vue.

« Ce sont des jeunes connus pour des délits mineurs, et qui avaient l’habitude de fréquenter le secteur de l’aérodrome », précise une source proche de l’enquête. « C’est là qu’ils ont repéré l’hélicoptère. Ils espéraient en tirer quelques dizaines de milliers d’euros. Ils ont essayé de prendre des contacts dans le milieu nîmois, mais n’ont pas trouvé d’acheteur. »

Les trois hommes devraient être déférés ce matin au parquet de Nîmes, en vue d’une mise en examen. « On n’est pas du tout dans le banditisme, mais plutôt du côté des Branquignols », soupirait hier soir une source judiciaire.

En l’état actuel de l’enquête, tout lien est exclu avec le précédent vol d’hélicoptère survenu en septembre 2006. Cette nuit-là, c’était une Alouette 2 qui avait disparu, par la voie des airs, avec un pilote aux commandes. L’examen des échos radars avait montré qu’on avait perdu sa trace au-dessus de la Carmargue, alors qu’il volait à basse altitude. « Le mode opératoire est complètement différent », soulignait-on dans l’entourage de l’enquête. « Cet hélicoptère-là n’a jamais réapparu. L’hypothèse qu’il ait fini démonté en pièces détachées n’est pas à écarter. » François BARRÈRE source
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16-09-2010 L’hélicoptère qui a fait tourner la tête des étudiants nîmois
Trois jeunes ont été arrêtés par la PJ après le vol d’un appareil au mois d’août sur l’aérodrome de Nîmes-Courbessac.
A la brigade criminelle de la PJ de Montpellier, on était persuadé d’avoir affaire à des bandits chevronnés. Une équipe de beaux mecs, capable de concevoir et de réaliser un coup hors du commun : voler un hélicoptère, la nuit, sur un aéroport. Les faits s’étaient produits à la mi-août, sur l’aérodrome de Nîmes-Courbessac (Gard).

Le 17 août au matin, le propriétaire de ce petit hélicoptère biplace, un Hughes 300 utilisé pour des prises de vue aériennes, constate que la remorque sur lequel il était arrimé a disparu. Tout de suite, l’alerte est donnée dans toutes les prisons du sud de la France, qui renforcent leur niveau de surveillance. « Tout le monde craignait un arrachage, l’évasion d’un poids lourd du milieu », raconte un policier. D’autant qu’en 2006 un Alouette 2 avait déjà été volé sur ce même aéroport et n’avait jamais reparu. Mais l’été passe et rien ne vient troubler le ciel au-dessus des maisons d’arrêt du Midi.

Quelques milliers d’euros
Et puis fin août, un agriculteur de Cabrière, un village du Gard, découvre l’appareil dans l’un de ses champs, caché sous des branchages. La menace d’une évasion s’estompe et l’enquête progresse rapidement. Car, fin août, il se murmure dans certains bars de Nîmes qu’on cherche à vendre un hélicoptère à un prix défiant toute concurrence : 20 à 30.000 €, pour un appareil qui en vaut 100.000 neuf. Début septembre, à l’occasion d’écoutes téléphoniques branchées sur un trafiquant de haschich du secteur, les policiers captent en direct une proposition de transaction. Mais la somme proposée est trop basse : à peine quelques milliers d’euros pour le petit hélico.

La PJ tire les fils, cerne les profils, et finit mardi matin par arrêter les trois principaux suspects. Trois jeunes presque sans histoire, dont deux sont étudiants, qui reconnaissent très vite pendant leur garde à vue le vol de l’hélico. Un plan complètement improvisé, l’un d’eux ayant découvert l’engin en faisant son jogging près de l’aérodrome, garé là sans surveillance.

Tous les trois ont été déférés mercredi au parquet de Nîmes. Deux d’entre eux ont été écroués et le troisième laissé libre. Ils comparaissent aujourd’hui devant le tribunal correctionnel pour y être jugés en comparution directe. Pierre Kaya source

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