Huit infractions relevées cet été sur les vols d’hélicoptères

mercredi 1er septembre 2010

Le préfet se félicite des résultats obtenus grâce aux réunions mensuelles pour l’application des nouvelles régulations des vols
La sous-préfète de Draguignan, Corinne Orzechowski, le préfet du Var, Hugues Parant et le lieutenant-colonel Bertrand Redin ont dressé le bilan de la fréquentation estivale des hélicoptères - Photo Sophie LouvetL’observatoire des mouvements d’hélicoptères du golfe de Saint-Tropez a organisé, chaque mardi matin cet été, une réunion avec tous les acteurs concernés, pour faire le point sur l’application des nouvelles réglementations de vol et d’atterrissage. Après la dernière réunion, hier matin, le préfet du Var, Hugues Parant, la sous-préfète de Draguignan Corinne Orzechowski et le lieutenant-colonel de la DGAC (1) Bertrand Redin ont dressé le bilan estival.

Les règles sont respectées
Huit infractions seulement ont été constatées par la DGAC pour un total de 1 958 mouvements d’hélicoptère sur les six plateformes. Un résultat dont les autorités se félicitent. Pour elles, c’est une preuve que les opérateurs jouent le jeu et demandent à leurs clients de respecter ces conditions.

L’ignorance en cause
D’autant que sur les huit verbalisations, toutes étaient le fait de personnes qui n’avaient pas pris connaissance de l’arrêté préfectoral. Cela semblait plus être de l’ignorance que de la malveillance. Même les privés ont, semble-t-il, respecté les prérogatives de la préfecture. Une autre preuve que les opérateurs ont fait passer le message.

Ceux-ci auraient également modifié d’eux-mêmes les trajectoires des hélicoptères sur l’axe survolant Port Cogolin - La Môle pour limiter les nuisances sonores. « Le golfe est un endroit qu’il faut préserver, et le bruit est une nuisance au même titre que la pollution. L’avenir n’est pas aux nuisances sonores et les opérateurs l’ont très bien compris » souligne Hugues Parant.

Le préfet s’est réjoui de voir que les hélisurfaces ont une capacité plus grande que celle prévue par les services de l’État. En effet, malgré les règles de réduction des mouvements, les plateformes n’ont été utilisées qu’à 40 % de leurs capacités. Elles ont été étudiées pour effectuer 4 880 mouvements au maximum, et 1 958 seulement ont été comptabilisés (contre 3 560 l’an passé). Même l’hélisurface la plus chargée (celle de Kon-Tiki) n’est utilisée « qu’à » 85 %.

Si le nombre d’infractions constatées est faible, comment savoir si d’autres n’ont pas été commises sans qu’on le sache ? Seulement deux gendarmes surveillent 24 heures sur 24 les six plateformes à tour de rôle. Ils peuvent également intervenir à la demande, d’un élu ou d’un particulier.

Une pacification du problème
Les réunions hebdomadaires mises en place, rassemblant les associations de riverains, les élus des communes concernées, les opérateurs et la préfecture ont eu au moins le mérite de poser à plat les problèmes.

« Il y a une prise de conscience que les hélicoptères, cela concerne tout le monde et qu’il faut penser les solutions ensemble », affirme Hugues Parant.

Ces rendez-vous de l’observatoire ont été l’occasion pour tous les acteurs de se rencontrer pour en parler, mais aussi pour que tout le monde soit informé et que le dispositif soit mieux appliqué.

Cette méthode semble porter ses fruits puisque les opérateurs ont demandé d’eux-mêmes à être intégrés aux prochains travaux dès la rentrée. À partir d’octobre en effet, une réunion quadripartite aura lieu tous les mois pour préparer la saison 2011 et analyser les solutions possibles, dont la création d’une plateforme en mer. Cela avait été envisagé cette année, mais n’a pas pu être concrétisé. source

(1) Direction générale de l’aviation civile

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.