Un exercice de sauvetage à Granville avec Dragon 50

lundi 27 avril 2009

La première rencontre granvillaise sur l’aide médicale en mer aura lieu mardi 28 avril. Un exercice avec les acteurs du sauvetage est prévu. Objectif : devenir, à terme, un Smur maritime

Démonstration
Dragon 50 en action lors de l'entrainement - Photo © Pascal GauthierUn exercice de sauvetage en mer aura lieu mardi 28 avril, au large du port de Granville. Aux côtés de l’équipe du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) « à orientation maritime », les pilotes de la Sécurité civile avec l’hélicoptère Dragon 50, les bénévoles et le canot Notre-Dame-de-Cap-Lihou de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), les plongeurs et sapeurs-pompiers. Il se fera en présence d’élus et de représentants des autorités maritimes de Cherbourg et Brest. Cette première rencontre granvillaise leur permettra de voir les compétences développées ici en matière d’aide médicale en mer. En projet, dès que possible, la création d’un Smur maritime.

Genèse
Aux Urgences de l’hôpital de Granville, les équipes médicale et paramédicale sont sensibilisées depuis toujours au secours en mer. Les médecins du Smur sont régulièrement sollicités pour des missions entre Cotentin et Bretagne nord : accidents à bord de bateaux de pêche, de commerce, de plaisance.

L’idée d’un Smur maritime à Granville est née fin 2006. Lors d’une réunion entre le Dr Emmanuel Brugnot, médecin urgentiste ; Bernard Larrive, chef de la base hélicoptère ; le Dr Marc Clément, directeur du Samu 50. Elle a été accueillie favorablement aux Urgences, où tous les médecins se sont dits volontaires pour ce genre de missions. Didier Lepineau, chef du centre de secours, a aussi donné son accord.

Avis favorables
Le Dr Brugnot a reçu ensuite des avis favorables des responsables du Cross Corsen (Bretagne nord) et du Cross Jobourg, du centre de consultation médicale maritime (CCMM) de Toulouse. « La carte du rayon d’action de Dragon 50, entre 80 et 100 milles nautiques, rend plus parlant ces avis favorables. Il chevauche parfaitement les territoires du Havre et de Brest », souligne le Dr Brugnot.

Étapes
Le projet, évalué à 235 000 €, a le soutien des élus : le député Alain Cousin ; le président du conseil général, Jean-François Le Grand ; la présidente de la commission littoral au conseil régional, Frédéric Heurguier.

L’ARH (Agence régionale d’hospitalisation) a donné son accord en avril 2008 pour la création d’un Smur à orientation maritime. Un cas unique.

Motivation
Dragon 50 en action lors de l'entrainement - Photo © Pascal GauthierTous les acteurs locaux sont motivés par la volonté d’étendre l’activité terrestre d’un Smur au milieu maritime, pour améliorer la prise en charge de personnes en situation de détresse. Mais il leur faudra attendre les choix de Brest et du Havre, Samu maritime, pour devenir officiellement Smur maritime. « Quoi qu’il en soit, l’équipe restera prête et continuera à se former pour ces missions », assure-t-il. Au cours de l’année passée, elle a fait huit sorties : quatre pour des pêcheurs, une pour un voilier, une sur un cargo, une pour un accident de plongée et une pour un crash aérien en mer. source

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