À bord de l’ambulance du ciel

mardi 29 août 2017

Il aura fait plus de 650 missions à la fin de l’année. Mais à quoi sert donc cet hélico du Samu qui vole sur nos têtes ?
Huit fois par jour en moyenne, le gros insecte jaune survole le centre-ville - Photo Presse-OcéanHuit fois par jour en moyenne, le gros insecte jaune survole ainsi le centre-ville. Parfois, il fait souffrir les oreilles proches. Mais il sauve tellement de vies qu’on lui pardonne. Depuis le premier vol réalisé en 2003 à partir de l’Hôtel-Dieu, les rotations de l’hélicoptère du Samu, n’ont jamais cessé de croître. « L’activité d’Helismur 44, précise le Dr Joël Jenvrin, directeur médical du Samu, a augmenté de 25 % au cours des six premiers mois de l’année passée. On devrait atteindre plus de 650 déplacements en 2017 ».

Cette croissance est l’effet paradoxal des progrès de la médecine. « Voilà vingt ans, explique le Dr Jenvrin, un patient frappé par un accident vasculaire cérébral était traité avec un anti-coagulant. On espérait que le caillot de sang à l’origine de l’accident allait se dissoudre. Et on comptait sur la rééducation pour permettre au malade de retrouver ses moyens. Aujourd’hui, la radiologie interventionnelle permet d’éviter ou de réduire les séquelles grâce à des outils d’investigation sophistiqués dont seuls les CHU peuvent disposer. Et il faut toujours faire vite ». Source

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